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Autologous chondrocyte transplantation in the treatment of thumb CMC joint osteoarthritis - 21/01/21

Greffe autologue de chondrocytes dans le traitement de la rhizarthrose

Doi : 10.1016/j.hansur.2020.11.008 
J.C. Messina a, , F. Torretta a, P.S. Randelli a, b
a First Orthopedic Clinic, University of Milan, Gaetano Pini Orthopedic Institute- CTO Orthopedic and Traumatology Centre, Via Gaetano Pini, 9, 20122 Milano MI, Italy 
b Laboratory of Applied Biomechanics, Department of Biomedical Sciences, University of Milan, Via Gaetano Pini, 9, 20122 Milano MI, Italy 

Corresponding author.
Sous presse. Manuscrit accepté. Disponible en ligne depuis le Thursday 21 January 2021
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Abstract

Degenerative thumb carpometacarpal (CMC) joint osteoarthritis is a common disease in women starting at 40 to 50 years of age. Nevertheless, synovitis and initial cartilage damage start early, and then degenerative arthritis develops leading to joint narrowing with progressive exposure of subchondral bone, subluxation, osteophyte formation and joint deformity that can impact the surrounding joints. The aim of this study was to evaluate the outcome of patients treated with autologous chondrocyte transplantation at the thumb CMC joint. A prospective study on 10 cases of thumb CMC osteoarthritis in 8 patients was done. The thumbs were stage Eaton II (2 cases) and III (8 cases) and were treated by CMC arthroplasty with the implant of autologous chondrocytes by an open or arthroscopic technique. Two patients were treated bilaterally. Preoperatively all patients had persistent pain resistant to various kinds of nonoperative treatments for at least 1 year. Mean preoperative pinch strength was 3.7 Kg. All patients had limited abduction and flexion at the end range. Ethics committee approval was obtained for this study. Fragments of 3–4 mm of cartilage were harvested by arthroscopy or by an open technique from the wrist or elbow joint. Cartilage cells were sent to the laboratory to be grown on a collagenous biphasic matrix (MACI/Novocart®). After 3 weeks, the chondrocyte augmented scaffold was ready to be implanted in the thumb CMC joint, or frozen for a second operation later. All patients were females aged 42–67 years (mean 52 years). The dominant hand was treated in 6 cases. In 7 cases, the patients were operated with an open technique and in three cases by arthroscopy. Partial trapezium resection and dorsoradial ligament reconstruction was added to stabilize the CMC joint in most cases. Patients were seen in person at 1, 3, and 6, months, 1 year, 2 years, and 5 years after the initial surgery. Patients (nine thumbs) were then reviewed at a mean follow up 8 years (range 4.4–11 years); pain on VAS, Mayo, DASH and PRWE scores were evaluated at follow-up. One patient was lost to follow-up after 2 years. Of those nine hands, seven had an excellent result according to Mayo score, one had a good result. One thumb CMC joint was still painful and was reoperated and converted to arthroplasty after 4.4 years. All patients regained full range of motion. Mean pinch strength increased to 6.2 ± 1.3 Kg, mean DASH score was 7.3 ± 6.7; pain on VAS was 1.0 ± 1.5; these data were statistically significant compared to preoperative values (p < 0.01). Grip strength also increased in all cases, but this was not statistically significant. PRWE was 6.7 ± 6.4. No complications occurred postoperatively. The results obtained are encouraging since the implanted cartilage has lasted a mean of 8 years and up to 11 years. Biological tissue engineering techniques are being developed and could be a new solution to restore normal cartilage in young patients to postpone more aggressive surgical procedures until an older age. In cases of CMC joint instability, a ligament stabilization procedure was added to avoid subsequent damage to the implanted neocartilage. A longer follow-up and a greater number of cases are necessary to definitively establish the usefulness of this procedure, which has the advantage of being completely biological but the disadvantage of being costly.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

La rhizarthrose est une pathologie courante de la femme après la quatrième-cinquième décade. Cependant, la synovite et les lésions cartilagineuses initiales commencent plus tôt, l’arthrose se développe progressivement, amenant à un pincement de l’interligne, une exposition progressive de l’os sous-chondral, une subluxation, la formation d’ostéophytes, une déformation de l’articulation qui peut progressivement intéresser les articulations voisines. Le but de cette étude était d’évaluer le résultat obtenu chez les patients traités par greffe autologue de chondrocytes dans l’articulation trapézo-métacarpienne (ATMC). Une étude rétrospective de 10 cas de rhizarthrose chez 8 patientes de stades II (2 cas) et III (8 cas) d’Eaton, traités par arthroplastie trapézo-métacarpienne avec un implant autologue de chondrocytes en technique ouverte ou arthroscopique a été faite. Deux patientes furent traitées des deux côtés. Avant l’intervention, toutes les patientes avaient une douleur persistante résistant à différentes sortes de traitement conservateur depuis au moins un an. La force de pince préopératoire était de 3,7 kg. Toutes les patientes avaient une limitation de l’abduction et de la flexion extrêmes. L’approbation du comité d’éthique de notre institution a été obtenue. Des fragments de 3-4 mm de cartilage étaient prélevés sous arthroscopie ou à ciel ouvert au niveau du poignet ou du coude. Les cellules cartilagineuses étaient envoyées au laboratoire pour être cultivées sur une matrice collagénique biphasique (MACI/Novocart®). Après trois semaines, il était possible d’implanter une trame enrichie en chondrocytes dans l’ATMC ou de les réfrigérer pour un usage ultérieur. Toutes les patientes étaient des femmes âgées de 42 à 67 ans (52 ans en moyenne). La main dominante était traitée dans 6 cas. Dans 7 cas, les patientes ont été opérées en technique ouverte et dans 3 cas sous arthroscopie. Une trapézectomie partielle et une reconstruction du ligament dorso-radial était associée pour stabiliser l’ATMC dans la majorité des cas. Les patients ont été suivis prospectivement à 1, 3 et 6 mois, 1, 2 et 5 ans. Les patientes ont été revues au recul moyen de 8 ans (de 4,4 à 11 ans), une évaluation visuelle analogique de la douleur, les scores de la Mayo Clinic, DASH et PRWE ont été évalués au recul. Neuf mains été revu au recul moyen de 96 mois (de 52 à 132 mois). Une patiente manquait à la révision après 2 ans. Parmi ces 9 mains, 7 avaient un excellent résultat selon le score de la Mayo Clinic, une un bon résultat. Une rhizarthrose était encore douloureuse et avait été réopérée est convertie en arthroplastie après 4,4 ans. Les patients avaient retrouvé une mobilité complète. La force de pince moyenne avait augmenté à 6,25 ± 1,3 kg, le scores DASH moyen était de 7,3 ± 6,69, la douleur sur l’EVA était de 1 ± 1,5 ; ces résultats étaient statistiquement significatifs par rapport aux valeurs préopératoires (p < 0,01). La force de poigne avait également augmenté dans tous les cas mais cela n’était pas statistiquement significatif. Le score PRWE était de 6,7 ± 6,4. Aucune complication postopératoire n’était relevée. Les résultats obtenus sont encourageants et le cartilage implanté avait résisté dans la majorité des cas jusqu’à 7 à 11 ans avec une moyenne de 8 ans. Les techniques d’ingénierie tissulaire biologique sont en voie de développement et peuvent être une nouvelle voie pour restaurer un cartilage normal chez les patients jeunes dans le but de retarder des interventions plus agressives à un âge plus élevé. Dans les cas d’instabilité de l’ATMC, il est nécessaire d’associer une stabilisation ligamentaire pour éviter qu’elle n’endommage le cartilage implanté. Un plus long recul et un plus grand nombre de cas sont nécessaires pour établir définitivement l’utilité de cette technique, qui a l’avantage d’être complètement biologique, mais est coûteuse.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : CMC joint osteoarthritis, Autologous chondrocyte, Regenerative medicine, Biological treatment

Mots-clés : Rhizarthrose, Chondrocytes autologues, Médecine régénérative, Traitement biologique



© 2021  Publié par Elsevier Masson SAS.
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