L’art de la MK, se pratique essentiellement à 2, le thérapeute et le patient. Il se crée entre eux une interaction symbolique complexe. Celle-ci est liée d’une part à l’entrée du MK dans l’intimité physique, par le « toucher » et la « proxémie », et psychique, par l’échange verbal, du patient. Et d’autre part par l’asymétrie, en termes de savoir, de posture physique et de registre socioculturel parfois très différents. Le MK doit posséder les compétences psychosociales qui lui permettent d’entrer dans une relation de confiance avec le patient [1Les concepts liés aux compétences psychosociales : définition | CRips Île-de-France. (n.d.).

Cliquez ici pour aller à la section Références]. Il l’appréhende dans ses 3 composantes biopsychosociales afin que ses paroles, attitudes et gestes ne soient pas perçus comme une agression, si minime soit-elle, car ne respectant pas les valeurs du patient. Il existe des situations où le patient enverrait des signaux laissant penser qu’il chercherait autre chose que la stricte relation thérapeutique. Pour cela, le MK doit être toujours vigilant pour contrôler l’interaction. Chaque patient peut potentiellement déposer une plainte contre le MK, d’où l’importance de toujours consigner tout élément qui peut l’interpeller autour et dans la séance. À l’inverse, le MK doit se « connaître », identifier ses limites pour anticiper des situations où l’auto-contrôle pourrait être défaillant, rendant ainsi très difficile la gestion de l’interaction avec le patient. Même s’il existe un consentement réciproque, le législateur ne tolère pas l’installation d’une relation sexuelle instaurée parallèlement à une relation de soins. Une relation amicale n’est pas condamnable, mais n’est pas toujours irréprochable d’un point de vue éthique.

Physiotherapy is an art that often interplays 2 actors: the physiotherapist and the patient. This initiates a meaningful, though, complex relationship between them. This is linked on the one hand to the entry of the MK into the physical intimacy, through the “touch” and the “proxemia”, and on the other hand, psychically, through the verbal exchange of the patient. And on the other hand by the asymmetry, in terms of knowledge, physical posture and socio-cultural register, which are sometimes very different. Physiotherapist ought to acquire psychosocial skills and competency to allowing a trustful and respectful interaction with his patient [1Les concepts liés aux compétences psychosociales : définition | CRips Île-de-France. (n.d.).

Cliquez ici pour aller à la section Références]. He apprehends him in his 3 biopsychosocial components so that his words, attitudes and gestures are not perceived as an aggression, however minimal it may be, because they do not respect the patient's values. Even when patient sounds ambivalent or might be sending unclear signals, physiotherapist must be vigilant and affirm professional boundaries by clarifying a strict therapeutic relationship. Every patient can potentially make a complaint against the MK, hence the importance of always recording anything that may be of concern to him/her around and in the session. Reversely a physiotherapist needs to assess his or her own limits and weaknesses, to be able to acknowledge and address any perceived difficulties, in managing an interaction that would be delicate or tangential with a patient. Keeping perspective; legally, a sexual interaction happening while delivering medical care is by no-means tolerated. Friendship will be acceptable but not always ethically arguable.