Acute Seymour fractures in children/adolescents overlooked as a simple nail injury: Reduction without pinning - 25/01/21
Fracture de Seymour récente chez l’enfant et l’adolescent négligée comme simple traumatisme unguéal : réduction sans embrochage
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Abstract |
We retrospectively report the outcomes of several cases in which acute Seymour fractures were treated by open reduction of displaced distal bony fragments with concurrent nail repair, following complete incision and drainage without K-wire fixation. Among 21 patients surgically treated between March 2004 and December 2018, the final 12 were evaluated after at least 2 years of follow-up. All children/adolescents presented more than 24 hours after the injury. All injuries were unreduced in the emergency department, with typical features of skin disruption around the eponychium/perionychium. Reduction was maintained without a K-wire after repairing the bone-periosteum-nail bed-nail plate of the distal fragment and the corresponding physis-periosteum-germinal matrix-proximal nail-fold of the proximal stump. Dorsal angulation, finger length, postoperative pain on visual analog scale (VAS), Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand (DASH) score, and active range of motion (ROM) were evaluated at the final follow-up. The mean patient age was 9.3 years (range, 3–13 years) and the mean time from injury to surgery was 35 hours (range, 28–44 hours). Only one child suffered a superficial infection; however, it resolved with 1 week of oral antibiotic treatment. At the final follow-up, mean dorsal angulation was 0.50° ± 1.24°; the length ratio compared with the corresponding contralateral phalanx was 98% (both, P > 0.05). The final pain on VAS, DASH score, and ROM ratio were 0.25 ± 0.45, 0.83 ± 1.34, and 99 ± 2%, respectively. Unreduced Seymour fractures presenting more than 24 hours after the injury were treated by proper debridement and reduction of the fracture without the use of a K-wire. However, to determine whether the infection rate is definitively lower, this procedure should be compared with the conventional procedure using a K-wire.
Level of Evidence: Therapeutic level IV
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Nous rapportons rétrospectivement les résultats de plusieurs cas où une fracture de Seymour récente a été traitée par réduction à ciel ouvert du fragment osseux distal déplacé avec réparation simultanée de l’ongle, après parage et irrigation, sans embrochage. Parmi 21 patients traités chirurgicalement de mars 2004 à décembre 2018, les 12 derniers ont été revus après un recul d’au moins deux ans. Tous ces enfants et adolescents s’étaient présentés plus de 24 heures après le traumatisme. Les fractures n’avaient pas été réduites n’haver pas été réduites en consultation ou aux urgences, avec l’aspect typique d’une rupture cutanée autour de l’éponychium/périonyx. La réduction a été maintenue sans broche de Kirchner après réparation du complexe os-périoste-ongle du fragment distal et le complexe correspondant physe-périoste-matrice germinale-partie proximale de l’ongle-sillon unguéal du moignon proximal. L’angulation dorsale, la longueur du doigt, une évaluation visuelle analogique (EVA) de la douleur postopératoire, le score Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand (DASH) et la mobilité active (ROM) ont été évalués au recul final. Le score DASH moyen des patients était de 9,3 ans (3–13) et le temps écoulé entre le traumatisme et la chirurgie était de 35,25 heures (28–44). Un seul enfant a présenté une infection superficielle, cependant résolue après une semaine de traitement antibiotique oral. Au recul final, l’angulation dorsale moyenne était de 0,50 ± 1,24°; le rapport de longueur comparée à celle de la phalange correspondante controlatérale était de 98 % (p > 0,005 pour les deux valeurs). L’EVA douleur, le score DASH et le ratio ROM étaient respectivement de 0,25 ± 0,45, 0,83 ± 1,34, et 99,17 ± 1,95%. Les fractures de Seymour non réduites vues plus de 24 heures après le traumatisme ont été traitées par un débridement approprié et une réduction de la fracture sans embrochage. Cependant, que le taux d’infection puisse être ou non définitivement abaissé, il devrait être comparé avec la technique utilisant un embrochage.
Niveau de preuve |
thérapeutique, niveau IV
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Seymour fracture, Epiphyseal injury, Physis, K-wire
Mots-clés : Fracture de Seymour, Traumatisme épiphysaire, Physe, Broche de Kirchner
Plan
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