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Intérêt en EHPAD du robot émotionnel Pepper dans les troubles neurocomportementaux de la maladie d’Alzheimer - 05/02/21

The interest of the emotional robot Pepper in neurobehavioral disorders in Alzheimer's disease

Doi : 10.1016/j.npg.2020.09.005 
I. Npochinto Moumeni a, , F. Mourey b
a Laboratoire analyse et restauration du mouvement, service de rééducation neurolocomotrice et ostéoarticulaires, hôpitaux universitaires Henri-Mondor EA 7377 BIOTN, université Paris-Est Créteil, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex, France 
b Université de Bourgogne Franche-Comté, Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La gérontechnologie serait-elle réellement capable d’agir de manière efficace chez des personnes âgées institutionnalisées avec démence d’Alzheimer ? C’est à cette question que notre étude (contrôlée, randomisée en simple aveugle et comparative) a tenté de répondre. L’étude a été menée dans deux EHPAD sur 31 résidents dont la moyenne d’âge était de 79,4±6,9 ans, présentant un score MMSE moyen de 12,2±3,6. Les résultats montrent que le robot Pepper, comparé à une peluche, est capable non seulement de divertir, mais surtout d’induire des effets cliniques qualitatifs et quantitatifs. Lors des séances de 20 minutes, il a été constaté une baisse de l’apathie avec Pepper (6,7±6,5mn vs 18,4±3,8mn, p<0,001), une diminution de la déambulation (4,5±4,2mn vs 18,2±4, mn, p<0,001), une baisse du temps de colère et d’agressivité (3,7±2,86mn vs 16,22±4,8mn, p=0,001) et une plus grande interactivité (10,02±0,40mn vs 4,4±0,42mn, p<0,001). Lorsqu’on proposait aux résidents de choisir, ils préféraient Pepper (65 %) à la peluche (35 %, p=0,03). De plus, nous avons observé parallèlement un impact sur la charge de travail subjective des soignants : 48 % du personnel (vs 38 %) reconnaît que la présence de Pepper soulage leur travail pendant les crises. Pour la peluche, la proportion de soignants satisfaits n’était que de 14 % (p=0,017).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Can geriatric technologies really be effective among elderly people with Alzheimer's dementia and living in institutions? Our controlled, randomized, single-blind, comparative study attempted to answer this question. The study was conducted in two nursing homes among 31 subjects with an average age of 79.4±6.9, and an average MMSE score of 12.2±3.6. The results show that the Pepper robot, compared to a soft toy, is capable not only of entertaining, but above all of inducing qualitative and quantitative clinical effects. During the 20-minute sessions, a decrease in apathy was observed with Pepper (6.7±6.5min vs. 18.4±3.8min, P<0.001), a decrease in ambulation (4.5±4.2min vs. 18.2±4min, P<0.001), a decrease in the duration of anger and aggression (3.7±2.86min vs. 16.22±4.8min, P=0.001) and greater interactivity (10.02±0.40min vs. 4.4±0.42min, P<0.001). When residents were asked to choose, they preferred Pepper (65 %) over the soft toy (35 %, P=0.03). Alongside, we observed an impact on the subjective workload of caregivers: 48 % of the staff (vs. 38 %) considered that the presence of Pepper facilitated their task in situations of crisis. For the soft toy, the proportion of satisfied caregivers was only 14 % (P=0.017).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Maladie d’Alzheimer, Gérontechnologie, Robot émotionnel, Institutionnalisation, Troubles psychocomportementaux

Keywords : Alzheimer's disease, Geriatric technologies, Emotional robot, Institution, Psycho-behavioural disorders


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Vol 21 - N° 121

P. 11-18 - février 2021 Retour au numéro
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