Évaluations objective et subjective du sommeil et de la somnolence dans la maladie de Parkinson - 19/02/21
Résumé |
Objectif |
L’altération du sommeil et la somnolence diurne excessive (SDE) font partie des symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson idiopathique (MPI) et dégradent la qualité de vie.
Méthodes |
Évaluations du sommeil et de la somnolence réalisées chez 16 patients avec MPI via polysomnographie, TILE, actimétrie et échelles d’auto-évaluation (PSQI, PDSS, Epworth). Corrélations effectuées entre les différentes caractéristiques cliniques, symptômes moteurs et symptômes non-moteurs.
Résultats |
75 % des patients sont considérés comme mauvais dormeurs selon l’auto-questionnaire PSQI. Leur sommeil lent léger (SLL) était de 73,33 % du temps total de sommeil (TTS) et le sommeil lent profond (SLP) de 9,26 % (« normes » 60 % et 23 %). 40,1 % des patients présentaient une SDE objective et 45 % une SDE subjective. Selon le score d’Epworth, les hommes étaient davantage somnolents et les patients ayant une pression artérielle systolique plus élevée avaient moins de somnolence. 45,45 % de nos patients avaient un SAOS modéré ou sévère avec des TILE davantage pathologiques. Une atteinte des fonctions exécutives (diminution du score à la BREF) était corrélée à l’augmentation du SLL et la diminution du SLP. Une évolution de la maladie depuis au moins 8 ans impactait la fragmentation du sommeil et le TTS. Corrélations statistiquement significatives.
Conclusion |
En plus de la nécessité d’optimiser le traitement dans la MPI, il est primordial de mieux appréhender l’altération du sommeil qui pourrait participer à la pathogenèse de cette maladie neurodégénérative, possiblement via le rôle primordial du SLP dans le système glymphatique.
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Vol 18 - N° 1
P. 29 - mars 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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