Sensibilité subjective à la lumière dans une population française avec troubles du sommeil - 19/02/21
, Viviane Kovess 2, Sarah Hartley 1, Claire Colas Des Francs 1, Frédérique Aussert 1, Carmen Schröder 3, Pierre Alexis Geoffroy 4Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Objectif |
Identifier les particularités cliniques associées à la sensibilité subjective aux effets de la lumière et du beau temps.
Méthodes |
Étude observationnelle par auto-questionnaire en ligne évaluant la plainte de sommeil (reseau-morphee.fr). La sensibilité ressentie à la lumière a été évaluée par la question « êtes-vous sensible à la lumière et au beau temps ? ».
Résultats |
Sur 36771 participants volontaires, 29481 ont répondu à la question (80,17 %). 75,3 % d’entre eux se disait sensible à la lumière et au beau temps. Une régression logistique ajustée pour l’âge et le sexe, les données cliniques et l’ensoleillement, a été réalisée afin d’identifier des facteurs associés à la sensibilité à la lumière et au beau temps. Les facteurs de risque sont : le sexe féminin (OR=1,67), l’âge chaque année supplémentaire accroît le risque de 1006, des besoins de sommeil élevés>9h (OR=1,54), la somnolence diurne (ESS>11 (OR=1,22) et la prise de poids récente (OR=1,19) alors qu’un point d’IMC diminue le risque de 0,97. On retrouve un lien fort entre sensibilité à la lumière subjective et symptomatologie anxieuse (HADA >11 : OR=1,66) et dépressive (HADD>11 : OR=1,12) ainsi que des antécédents de dépression dans la famille proche (OR=1,41).
Conclusion |
Dans une large population se plaignant de son sommeil, la sensibilité subjective à la lumière et au beau temps est fréquente, touchant 3/4 des répondants. Elle est associée à des caractéristiques symptomatiques concernant le sexe, les besoins de sommeil, le poids et des symptômes psychiatriques qui recoupent le phénotype de la dépression saisonnière.
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Vol 18 - N° 1
P. 36-37 - mars 2021 Retour au numéro
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