Étude du sommeil chez des étudiants et relation longitudinale avec symptômes anxieux et dépressifs - 19/02/21
Résumé |
Objectif |
Explorer la relation longitudinale entre insomnie/somnolence et symptômes anxio-dépressifs chez les étudiants à l’université.
Méthodes |
Étude de cohorte prospective longitudinale. L’insomnie et la somnolence étaient mesurées par des items dérivés de la PSQI, les symptômes anxieux par la STAI-Y ou la GAD-7 et les symptômes dépressifs par la PHQ-9. Les données ont été analysées avec des modèles linéaires mixtes.
Résultats |
La population d’étude incluait 6478 étudiants (80 % de femme) de 20,7 ans suivi pendant 2 ans. L’insomnie et la somnolence étaient présentes plus de 3jours par semaine chez 22 % et 18 % des étudiants. L’insomnie et la somnolence à l’inclusion étaient associées à une augmentation du niveau des symptômes dépressifs à l’inclusion (p<0,001 et p<0,001), ainsi qu’à la diminution de ceux-ci au cours du temps (p=0,04 et p<0,001). L’insomnie et la somnolence étaient associées aux symptômes anxieux uniquement à l’inclusion (p<0,001 et p<0,001). Chez les étudiants n’ayant pas de symptômes anxio-dépressifs à l’inclusion, l’insomnie était associée à l’apparition des symptômes dépressifs (p=0,002) et anxieux (p<0,001) dans le suivi. Chez les étudiants symptomatiques à l’inclusion, la somnolence était associée au maintien des symptômes dépressifs (p=0,012) et anxieux (p=0,008) dans le suivi.
Conclusion |
Dans un grand échantillon d’étudiants, nous avons trouvé que l’association entre le sommeil et la santé mentale était forte en transversale mais plus complexe au cours du suivi. Elle varie notamment en fonction de la présence initiale de symptômes d’anxio-dépression qui est un élément important à considérer.
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Vol 18 - N° 1
P. 38 - mars 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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