Le risque de suicide chez les sujets à ultra-haut risque de psychose (UHR) serait significativement plus élevé par rapport aux sujets témoins, et similaire à celui chez les sujets présentant un premier épisode psychotique.

Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de suicide chez les sujets UHR (tels que la concomitance de symptômes obsessionnels-compulsifs ou de symptômes dépressifs, les troubles liés à l’usage de substances); et peuvent ainsi être ciblés par des mesures thérapeutiques spécifiques.

Il n’existe pas de preuves à ce jour en faveur de l’association entre suicidalité et risque transition vers la psychose chez les sujets UHR.

Certaines interventions, telles que le case management intensif, la thérapie cognitivo-comportementale, la psychoéducation familiale, et une pharmacothérapie spécifique, le cas échéant, ont démontré leur efficacité sur la réduction du risque suicidaire; toutefois, il est nécessaire de développer des stratégies thérapeutiques de prévention du suicide qui soient plus ciblées à cette population spécifique.

The risk of suicide in “ultra-high risk for psychosis” (UHR) subjects would be significantly higher compared to controls, and similar to that in patients with first-episode psychosis.

Several factors may increase the risk of suicide in UHR subjects (such as concomitant obsessive-compulsive symptoms or depressive symptoms, substance use disorders); and can thus be targeted by specific therapeutic measures.

There is no evidence to date for an association between suicidality and the risk of developing psychosis in UHR subjects.

Certain interventions, such as intensive case management, cognitive-behavioral therapy, family psychoeducation, and specific pharmacotherapy, if necessary, have been shown to be effective in reducing the risk of suicide; however, there is a need to develop specific therapeutic suicide prevention strategies targeted toward UHR populations.