Usage de produits psychoactifs chez les étudiants bordelais. Analyses au sein de la cohorte i-Share - 10/04/21
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Résumé |
Introduction |
Il y a peu de données au sujet de l’usage d’e-cigarettes et des produits illicites en population étudiante française. L’objectif de ce travail était de décrire l’évolution de l’usage de différents produits psychoactifs au sein d’une population étudiante bordelaise.
Méthodes |
Le projet i-Share est une e-cohorte lancée en 2013. Elle inclut actuellement plus de 21 000 étudiants majeurs francophones. En 2016 et 2018, deux études ancillaires ont été mis en place au sein du projet, pour décrire l’usage d’e-cigarettes en population étudiante. Les étudiants inclus dans i-Share y ont participé sur la base du volontariat. Des analyses transversales descriptives ont été effectuées sur ces données en ciblant les étudiants de la métropole bordelaise. Un calage sur les marges de la base universitaire APOGÉE a été réalisé pour obtenir les estimations pondérées des prévalences.
Résultats |
Il y avait 1698 étudiants bordelais (femmes : 78 %) inclus dans les analyses en 2016 et 415 (femmes : 80 %) en 2018. Deux étudiants sur cinq avaient essayé l’e-cigarette en 2016 comme en 2018. L’usage occasionnel ou quotidien d’e-cigarettes concernait 5 % des étudiants en 2016 et 7 % en 2018 (p=0,34). L’usage régulier de cannabinoïdes au cours du vapotage était rare : 0,2 % en 2018. Plus du tiers (35 %) avaient consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, en 2016 comme en 2018. L’usage d’ecstasy et de cocaïne « plus d’une fois au cours de la vie » étaient respectivement de : 4 % en 2016 et 6 % en 2018 (p=0,14) ; 1,2 % en 2016 et 6,5 % en 2018 (p<0,001). Celui de protoxyde d’azote était de 9 % en 2016.
Discussion |
Les usages déclarés d’e-cigarettes, de cannabis et d’ecstasy étaient stables en population étudiante bordelaise entre 2016 et 2018 tandis que l’usage de cocaïne avait significativement augmenté. En 2016, près d’un étudiant sur dix avait plus d’une fois utilisé du protoxyde d’azote. Les usages de cocaïne et de protoxyde d’azote devraient faire l’objet d’une vigilance particulière en population étudiante bordelaise.
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Vol 76 - N° 2
P. 172-173 - mars 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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