L’immunothérapie orale (ITO) a été l’approche thérapeutique la mieux étudiée pour le traitement de l’allergie alimentaire au cours de la dernière décennie, avec des essais cliniques examinant son efficacité, son innocuité et sa capacité à améliorer la qualité de vie des participants. Les dernières recherches suggèrent que l’ITO alimentaire pourrait être une option prometteuse. La plupart des participants aux études de recherche acquièrent la désensibilisation. Cependant, l’ITO n’est pas sans risque ni effets secondaires, y compris de réactions allergiques potentiellement graves. Selon les études actuelles, l’ITO réalisée avec des protocoles ayant une faible dose d’entretien, progression lente, début précoce même à l’âge préscolaire et adaptée au phénotype de sévérité, a montré une faisabilité, une efficacité et une sécurité significatives, offrant une option prometteuse pour la prise en charge des patients souffrant d’allergies alimentaires sévères. L’éducation et la prise de décision partagée éclairée entre les patients et l’équipe médicale sont essentielles. Les recherches futures devront évaluer l’efficacité à court et à long terme de cette thérapie dans le monde réel, les prédicteurs d’efficacité et l’utilisation de thérapies d’appoint qui pourraient atténuer les évènements indésirables.

Oral immunotherapy (OIT) has been the best-studied therapeutic approach for the treatment of food allergy over the past decade, with clinical trials examining its efficacy, safety and ability to improve participants’ quality of life. The latest research suggests that food OIT may be a promising option. Most participants in research studies acquire desensitisation. However, OIT is not without risks and side effects, including potentially serious allergic reactions. According to current studies the OIT protocol having a low maintenance dose, slow progression, early onset even at preschool age and tailored to the severity phenotype has shown significant feasibility, efficacy and safety, offering a promising option for the management of patients with severe food allergies. Education and informed shared decision making between patients and the medical team are essential. Future research should evaluate the short- and long-term effectiveness of this therapy in the real world, predictors of efficacy, and the use of adjunctive therapies that can mitigate adverse events.