Caractéristiques des séquences thérapeutiques des patients inclus dans l’étude PRO-MSACTIVE évaluant ocrelizumab dans la sclérose en plaques récurrente active - 11/04/21
Résumé |
Introduction |
L’arrêt, la reprise ou la modification d’un traitement de fond (DMT) de la sclérose en plaques (SEP) peut survenir à tout moment de la prise en charge. Dans le cadre de l’étude PRO-MSACTIVE (NCT03589105) l’historique de traitement de tous les patients a été recueilli.
Objectifs |
Décrire la prise en charge thérapeutique des patients français atteints de SEP récurrente (SEP-R) (récurrente-rémittente [SEP-RR] et secondairement progressive [SEP-SP]) active, avant la 1re perfusion d’ocrelizumab (OCR-IV).
Patients et méthodes |
PRO-MSACTIVE est une étude de phase IV en ouvert, à un bras, évaluant l’efficacité, la tolérance et l’impact d’OCR sur les résultats rapportés par les patients (PROs) dans la SEP-R active et menée dans 46 centres recruteurs français chez des patients ≥18 ans, naïfs ou non de DMT. Les périodes d’élimination complète à respecter entre le dernier DMT pris par le patient et la 1re OCR-IV étaient prédéfinies. Pour chaque patient, tous les DMT antérieurs ont été collectés pendant la période de sélection (4 semaines précédant la 1re OCR-IV).
Résultats |
L’historique des traitements de 422 patients (376 SEP-RR, 46 SEP-SP active) a été recueilli. 74,9 % des patients avaient reçu au moins un précédent DMT (médiane 1, min 0, max 8). Les DMT les plus fréquents étaient les β-interférons (IFN) et produits assimilés (51,4 % des patients, en majorité IFN β-1a et acétate de glatiramère), fingolimod (30,6 %), tériflunomide (24,2 %), diméthyl fumarate (23,0 %) et natalizumab (16,6 %) sachant qu’aucun DMT (sauf alemtuzumab) ne contre-indiquait formellement l’inclusion.
Discussion |
L’historique des DMT reçus par les patients avant leur 1re OCR-IV est bien caractérisé dans l’étude PRO-MSACTIVE. Il montre que les IFN β-1a étaient les DMT les plus courants chez les patients inclus mais aussi les premiers DMT utilisés à l’initiation d’un traitement contre la SEP. Le fingolimod était le DMT le plus fréquemment utilisé avant l’initiation d’ocrelizumab dans le cadre de l’étude.
Conclusion |
Cette analyse permet d’apporter des données supplémentaires sur les séquences thérapeutiques des patients français atteints de SEP-R active.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Séquence thérapeutique, Traitement de fond, Ocrelizumab
Plan
Vol 177 - N° S
P. S110 - avril 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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