Traitement non conventionnel des neuropathies inflammatoires démyélinisantes sévères : description de la cohorte du CHU Bicêtre - 11/04/21
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Résumé |
Introduction |
Vingt pour cent des polyneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) sont résistantes au traitement conventionnel (TC) et 40 % sont dépendantes. Cependant aucune recommandation sur l’utilisation des traitements de 2nde ligne (TNC) n’existe.
Objectifs |
Décrire et comparer des patients atteints de PIDC ou forme frontière (CANOMAD, NMMBC) sévère traités par TNC ou TC seul. Comparer les répondeurs (R) et non-répondeurs (NR) au TNC.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective monocentrique incluant les PIDC sévères (ONLS ≥6 ou sous-score ≥4 au nadir) hospitalisées entre 2014 et 2018. Vingt-deux patients ont été inclus dans le groupe « TNC » (rituximab, cyclophosphamide, leur association, greffe de cellules souches) et 51 dans le groupe « TC seul ». Les scores MRC, ONLS, mRS ont été évalués après TC dans les 2 groupes et après TNC. La réponse au TNC est définie par delta ONLS ≥−1 ou le sevrage en TC à 12 mois.
Résultats |
Les patients « TNC » étaient moins répondeurs et plus dépendants au TC. Au terme du suivi (131 mois), l’évolution est plus favorable après TNC qu’après TC seul : delta MRC +30 vs +13 (p0,083), delta ONLS −2,6 vs −1 (p0,038), delta mRS −1,2 vs −0,2 (p0,018).
Le TNC permet d’obtenir une réponse chez 17 patients (77,3 %) et de diminuer les TC de 83 %. Les R avaient plus souvent une PIDC qu’une forme frontière, des délais diagnostique et à l’instauration du TNC plus courts.
Discussion |
Dans cette série de neuropathies inflammatoires démyélinisantes sévères, les TNC ont permis d’obtenir chez des patients résistants et/ou dépendants aux TC, une réponse clinique importante, supérieure à celle obtenue après TC, et de diminuer significativement les posologies de ces traitements de 1ère intention. Cette réponse survient de façon précoce (dès 6 mois) et durable.
Conclusion |
Il semble licite de proposer un TNC à des patients présentant une PIDC invalidante, résistante/dépendante aux TC, d’autant que les délais d’évolution de maladie et depuis le TC sont courts.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rituximab, Traitement de seconde ligne, Polyradiculonévrite chronique
Plan
Vol 177 - N° S
P. S73-S74 - avril 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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