We present two recent cases of spontaneous rupture of both index finger extensor digitorum communis and extensor indices proprius tendons caused by a dorsal carpus osteophyte. Both patients had a history of scaphoid fracture non-union with evolution to scaphoid non-union advanced collapse (SNAC) of the wrist. These two cases were treated surgically with a 3-corner arthrodesis, and an interposition of a fragment of one of both ruptured tendons together with a tendon transfer of a supernumerary extensor digitorum communis of the third finger. The interposed tendon fragment was sutured with a Pulvertaft weave proximally and end-to-end distally. The supernumerary tendon was added as reinforcement to this construction. At 6-month and 14-month follow-up, the patients had a slight decrease in range of motion and functionality without hindering the activities of daily living and a great improvement in strength. Isolated extension of the index finger was possible minimum 6 months postoperatively. Spontaneous tendon ruptures of the finger extensors are not common but were described earlier in literature. Recent literature described that underlying cause of a spontaneous tendon rupture should always be corrected in order to prevent or at least delay future ruptures. To our knowledge, this is a rare type of complication and this kind of treatment has never been reported in literature.

Nous présentons deux cas récents de rupture spontanée des tendons extenseurs de l’index, extensor digitorum communis et extensor indicis proprius, provoquée par un ostéophyte dorsal du carpe. Les deux patients avaient des antécédents de pseudarthrose du scaphoïde avec évolution vers un collapsus avancé du carpe (SNAC wrist). Ces deux cas ont été traités chirurgicalement avec une arthrodèse des 3 os, et l’interposition d’un fragment de l’un des deux tendons rompus ainsi qu’un transfert de tendon d'un extenseur digitorum communis surnuméraire du troisième doigt. Le fragment de tendon interposé a été suturé selon Pulvertaft en proximal et en termino-terminal en distal. Le tendon surnuméraire a été ajouté comme renfort à cette reconstruction. Au bout de 6 mois et 14 mois de suivi, les patients présentaient une légère diminution de mobilité et de fonctionnalité sans entraver les activités de vie quotidienne et on notait une nette amélioration de la force. Les ruptures spontanées de tendons extenseurs des doigts ne sont pas courantes mais ont déjà été décrites dans la littérature. La littérature récente conseille que la cause sous-jacente d’une rupture spontanée de tendon devrait toujours être corrigée afin de prévenir ou au moins de retarder des ruptures ultérieures. À notre connaissance, ce type de complication est rare et le traitement décrit ici n’a jamais été signalé dans la littérature.