We investigated changes of impulsivity after deep brain stimulation (DBS) of the subthalamic nucleus (STN) in Parkinson's disease (PD) patients, distinguishing functional from dysfunctional impulsivity and their contributing factors.

Data of 33 PD patients treated by STN-DBS were studied before and 6 months after surgery: motor impairment, medication (dose and dopaminergic agonists), cognition, mood and occurrence of impulse control disorders. Impulsivity was assessed by the Dickman Impulsivity Inventory, which distinguishes functional impulsivity (FI), reflecting the potential for reasoning and rapid action when the situation requires it, and dysfunctional impulsivity (DI), reflecting the lack of prior reasoning, even when the situation demands it. The location of DBS leads was studied on postoperative MRI using a deformable histological atlas and by compartmentalization of the STN.

After STN-DBS, DI was significantly increased (mean pre- and postoperative DI scores 1.9±1.6 and 3.5±2.4, P<0.001) although FI was not modified (mean pre- and postoperative FI scores 6.2±2.7 and 5.8±2.6). Factors associated with a DI score's increase≥2 (multivariable logistic regression model) were: low preoperative Frontal Assessment Battery score and location of the left active contact in the ventral part of the STN.

Our study suggests that STN-DBS may have a different impact on both dimensions of impulsivity, worsening pathological impulsivity without altering physiological impulsivity. The increase in dysfunctional impulsivity may be favoured by the location of the electrode in the ventral part of the STN.

Évaluer les variations de l’impulsivité chez des patients parkinsoniens opérés par stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques (SCP-NST) en distinguant l’impulsivité fonctionnelle (IF) et l’impulsivité dysfonctionnelle (ID).

Les données pré- et postopératoires à 6 mois de 33 patients avec maladie de Parkinson idiopathique traités par SCP-NST ont été étudiés : la sévérité de l’atteinte motrice, les traitements, les fonctions cognitives, l’apathie et l’humeur, et les troubles du contrôle des pulsions. L’échelle de Dickman permettait d’évaluer deux dimensions de l’impulsivité : l’IF reflétant le potentiel de réflexion et d’action rapide quand la situation l’exige, et l’ID reflétant l’absence de réflexion préalable à l’action quand la situation le demande. La localisation des contacts stimulants dans le NST a été étudiée à l’aide d’un atlas histologique déformable et par compartimentation du NST, à partir de l’IRM postopératoire.

Après 6 mois de stimulation, l’ID avait significativement augmenté (p<0,001) (pré : 1,9±1,6 et post : 3,5±2,4) sans modification de l’IF (pré : 6,2±2,7 et post : 5,8±2,6). L’augmentation de l’ID était liée à : un score BREF préopératoire bas (p=0,03) et la position du contact actif gauche dans la partie inférieure du NST (p=0,012).

Notre étude suggère que la SCP-NST influerait de manière différente sur les deux dimensions de l’impulsivité, en aggravant l’impulsivité pathologique (ID) sans modifier l’impulsivité physiologique (IF). L’augmentation de l’ID pourrait être favorisée par la localisation de l’électrode dans la partie inférieure, limbique, du NST.