Description clinique, biologique et expérimentale des hypersensibilités immédiates à la mangue et au litchi - 12/05/21
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Résumé |
Introduction |
Les AA à la mangue semblent s’intégrer dans un syndrome « pollen-aliment » incluant l’armoise et le céleri. Cependant, peu de données sont disponibles sur l’identification des autres aliments impliqués dans ce syndrome et sur l’allergène responsable de ces réactivités croisées.
Méthodes |
Une analyse rétrospective et monocentrique de 10 patients présentant une AA à la mangue et/ou au litchi a été réalisée. Les variables étudiées étaient les caractéristiques cliniques (comorbidités, autres AA, tests cutanés) et biologiques (IgE source et moléculaire, micropuce ISAC®). Une première approche expérimentale a été menée avec des Western Blot IgE associé à une identification protéique par MALDI TOF.
Résultats |
Quatre patients présentaient en plus de leur AA à la mangue, une AA associées au litchi et au céleri. Moins fréquemment, une AA à la graine de tournesol, au fenouil et à la pistache était associée. L’ensemble des patients étaient polysensibilisés lors des tests cutanés et concernait jusqu’à 4 familles végétales: les astéracées (armoise, graine de tournesol), les anacardiacées (mangue, pistache), les sapindacées (litchi) et les apiacées (céleri, fenouil et persil). En ISAC®, seul 2 patients étaient sensibilisés à une LTP et aucun à une profiline ou une PR-10. Notre 1ère approche expérimentale a permis d’identifier un homologue d’une adénosylhomocystéinase comme un allergène potentiel de ce syndrome « pollen-aliment », mais nécessite confirmation.
Discussion |
Le syndrome « pollen-aliment » en cas d’AA à la mangue semble s’étendre à 4 familles végétales. Le risque de réactivité croisée avec le litchi et le céleri semble être important. Nous identifions d’autres aliments à risque de réactivité croisé qui semble moins fréquent: la pistache, le fenouil et la graine de tournesol. L’implication d’une LTP, d’une PR-10 ou d’une profiline semble peu probable dans ce syndrome. Un allergène homologue adénosylhomocystéinase pourrait expliquer ces réactivités croisées.
Conclusion |
Les AA à la mangue semblent s’intégrer dans un syndrome « pollen-aliment » pouvant impliquer jusqu’à 4 familles végétales dont l’allergène homologue est potentiellement représenté par une adénosylhomocystéinase.
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Vol 61 - N° 4
P. 234-235 - mai 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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