Analyse moléculaire des souches de Fusarium isolées d’un établissement public occupé par une cohorte de travailleurs souffrant d’allergie respiratoire - 12/05/21
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Résumé |
Introduction |
Le genre Fusarium regroupe plusieurs espèces cosmopolites et communes à de multiples environnements [1]. Cependant leur rôle dans les manifestations allergiques est mal connu malgré que Fusarium figure parmi les espèces les plus communes du milieu intérieur [2]. L’objectif est de distinguer les souches de Fusarium par le gène du Facteur d’élongation.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude analytique portant sur l’amplification moléculaire par PCR classique du gène du Facteur d’élongation (TEF-1α) de 83 souches de Fusarium isolées des prélèvements de l’air, de poussière et de surfaces d’un environnement potentiellement allergénique. L’électrophorèse sur gel des amplicons de la PCR des 83 souches de Fusarium a été réalisé grâce aux amorces EF1 et EF2
Résultats |
L’électrophorèse sur gel d’agarose a permis obtenir des amplicons de 700 à 800pb. Seuls 75 extraits ont été amplifiés sur les 83 extraits d’ADN des souches de Fusarium. Sur les 75 amplicons, 73 ont une taille compris entre 700 et 780pb et 2 amplicons ont une taille de 800pb.
Discussion |
Cela confirme que cette technique moléculaire utilisant la séquence du gène TEF-α, est à recommander car c’est le meilleur marqueur qui permettra d’identifier les isolats de Fusarium dans un milieu intérieur potentiellement allergénique [3].
Conclusion |
L’analyse moléculaire du gène du Facteur d’élongation (TEF-1α) des souches identifiées sur la base des critères morphologiques comme Fusarium a permis d’amplifier des séquences allant de 700–800pb. L’analyse phylogénique des séquences permettra une distinction précise des espèces.
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Vol 61 - N° 4
P. 255-256 - mai 2021 Retour au numéro
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