L’association entre le polymorphisme T-786 C du gène eNOS et la coronaropathie au nord du Liban - 22/05/21
Résumé |
Introduction |
Les maladies non transmissibles (MNT) sont maintenant à la tête de la recherche et de l’attention à mesure qu’elles augmentent avec la civilisation, ainsi, la cause primaire est due aux conséquences de la vie moderne. Les maladies cardiovasculaires détiennent le pourcentage le plus élevé de décès dans le monde dans la catégorie des MNT et sont classées comme maladies métaboliques. La maladie coronarienne – également appelée cardiopathie ischémique – est un type de maladie cardiovasculaire qui survient en raison de la formation des graisses dans les artères ramifiées sur le cœur. Les facteurs de risque de la coronaropathie sont bien connus, notamment le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, le tabagisme en plus des facteurs de risque non modifiables le sexe, l’origine ethnique, l’âge, les antécédents familiaux et bien sûr la prédisposition génétique. Avec le développement de la technologie de la biologie moléculaire, l’association entre les gènes et les maladies a attiré de plus en plus l’attention des chercheurs. La prédisposition génétique représente 40 % à 60 % du risque de coronaropathie. L’oxyde nitrique synthase d’endothélium (eNOS) est l’un des gènes les plus importants liés aux maladies des artères coronaires en raison de divers rôles essentiels de l’oxyde nitrique dans la vasodilatation et la protection des vaisseaux. De nombreuses mutations concernant ce gène ont été étudiées, cependant 3 SNP se sont avérés être liés de manière importante (polymorphisme 4a/b dans l’intron 4, G894T (GLU298ASP) dans l’exon 7 et le T-786C dans la région flanquant). La présente étude visait à étudier la prévalence et la distribution génotypique du polymorphisme T-786C du gène eNOS, chez 101 sujets non apparentés ainsi que l’association entre ce polymorphisme et le risque de la coronaropathie au nord du Liban (>35 ans).
Méthodes |
Un total de 71 cas de coronaropathie a été collecté dans le groupe malade et 30 cas d’individus en bonne santé comme groupe témoin. Le sang périphérique a été collecté et les génotypes du polymorphisme T-786C (eNOS) ont été identifiés par PCR-RFLP, la fréquence des gènes a été calculée et la distribution de génotype et de fréquence allélique entre les deux groupes ont été comparées.
Résultats |
Les résultats ont montré un pourcentage de 28,65 % de l’allèle C par rapport à l’allèle T de type sauvage parmi 202 chromosomes de la population libanaise. D’autre part le risque de coronaropathie dans le groupe hétérozygote TC était de 0,47 fois le risque dans le groupe génotype normale (TT), et le risque de coronaropathie dans les groupes TC+CC était de 0,7 fois le risque dans le groupe TT donc il n’y avait pas de différences significatives dans la distribution du génotype et de la fréquence allélique de notre polymorphisme entre le groupe malade et le groupe témoin (p>0,05). Les facteurs de risque modifiables tels que l’obésité et le tabagisme ont également été pris en considération, et les résultats ont été comparés en fonction de ces mêmes critères.
Conclusion |
En conclusion, l’allèle -786C n’est pas associé aux maladies des artères coronaires au nord Liban et l’eNOS n’est pas un gène cible potentiel dans la région pour la prévention et le traitement de la coronaropathie (>35 ans) à moins que les deux autres mutations soient étudiée et révélée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Gène eNOS, Polymorphisme T-786C, Coronaropathie, Oxyde nitrique (NO), Maladies cardio-vasculaire
Plan
Vol 69 - N° S1
P. S69 - juin 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.