Apport de l’IRM cérébrale dans le neuro-lupus - 03/06/21
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Résumé |
Objectifs |
Décrire les différents aspects retrouvés à l’IRM cérébrale chez les patients atteints de neuro-lupus.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective de 20 malades suivis pour LES à au moins 4 critères de l’ACR, et présentant des manifestations neurologiques faites de syndrome confusionnel aigu, crises convulsives, une hémiplégie, céphalées. Sur le plan immunologique, on note, les AAN et anti-DNA natifs étaient présents chez la majorité des patients, les anticorps anti-phospholipides étaient positifs dans 32 % des cas. Tous les patients ont bénéficiés d’une IRM cérébrale.
Résultats |
L’IRM cérébrale a objectivé chez 7 patients des anomalies en hyper signal T2 FLAIR de la substance blanche sous corticale (Fig. 1), une thrombophlébite cérébrale chez 3 patients, l’atteinte de noyaux gris chez un cas, 2 malades ayant une AVCI, l’association de l’atteinte de noyaux gris, hyper signal T2 de la substance blanche sous corticale et une atrophie cortico-sous corticale chez un cas (Fig. 2) et on retrouve chez deux cas des plages postérieures en rapport avec l’encéphalopathie postérieure réversible, tandis que 4 patients ayant une IRM cérébrale normale.
Conclusion |
Les manifestations neurologiques centrales et périphériques dues au lupus érythémateux systémique(LES) sont regroupées sous le terme de neurolupus [1]. Ce dernier se manifeste sur un lupus actif sur le plan immunologique et s’associe à d’autres atteintes viscérales graves notamment rénales. L’IRM cérébrale permet d’établir le diagnostic en objectivant les anomalies cérébrales dans approximativement 70 % des cas qui sont très variées, dominées par Les hypersignaux T2 multifocaux de la substance blanche siégeant préférentiellement dans les régions sous-corticales frontales, pariétales et péri ventriculaires, atrophie cérébrale et la thrombophlite cérébrale.
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Vol 48 - N° 4
P. 217-218 - juin 2021 Retour au numéro
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