Les calcifications cérébrales sont fréquemment retrouvées dans la pratique neuroradiologique. Elles peuvent être physiologiques ou pathogiques. Leur exploration est basée sur la TDM et l’IRM.

Établir une approche étiologique suite à l’analyse radiologique des différentes calcifications.

Soixante trois cas ont été colligés au service de radiologie du CHU Mohamed VI de Oujda sur une période de deux ans du 1^er janvier 2018 au 31 décembre 2019. Le diagnostic de calcifications cérébrales a été posé chez toute la majorité de nos patients par le biais d’un scanner cérébral non injecté.

Les calcifications pathologiques retrouvés : maladie de Fahr (n=6), métastases cérébrales calcificées (n=10), nodules calcifiés sous galéale (n=5), calcifications des noyaux caudés (n=6), calcifications des noyaux lenticulaires (n=12), calcification corticale (n=6), calcification séquellaire (n=7), calcifications sous épendymaires (n=6), méningiome calcifié (n=4).

Il existe de multiples étiologies des calcifications cérébrales : tumorales, métaboliques, infectieuses, inflammatoires, vasculaires, congénitales et dystrophiques. L’imagerie, interprétée dans le contexte clinique, permet une approche étiologique précise des calcifications cérébrales.

Les calcifications cérébrales peuvent être une anomalie isolée ou associée à d’autres lésions. La TDM et l’IRM sont nécessaires pour une exploration appropriée. La connaissance de leurs caractéristiques est essentielle. Elles peuvent être physiologiques ou pathologiques.