Table des matières EMC Démo S'abonner

Echinococcose alvéolaire hépatique - 01/01/94

[7-023-A-20]
Solange Bresson-Hadni : Praticien hospitalier, service hépatologie
Dominique-Angèle Vuitton : Professeur, immunologie clinique, service médecine interne
Jean-Philippe Miguet : Professeur, chef de service, service hépatologie
Paul Rohmer : Praticien hospitalier spécialiste des hôpitaux, service de radiologie viscérale
Georges Mantion : Professeur, chef de service, service chirurgie digestive et vasculaire
CHU Jean Minjoz, 25030  Besançon cedex France
Michel Gillet : Professeur, service de chirurgie générale
CHU Vaudois, rue Bugnon, 1100  Lausanne ( Suisse).
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Hépatologie et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

L'échinococcose alvéolaire (EA) est une maladie grave, rare en France, où elle n'est observée que dans l'Est et la région du Massif central. Elle est due au développement intrahépatique de la larve du taenia Echinococcus multilocularis, morphologiquement voisin d' Echinococcus granulosus, agent du kyste hydatique. Ces affections sont toutefois radicalement différentes. Les kystes d' E. multilocularis, non limités par une coque fibreuse, progressent lentement dans le foie à la manière d'une tumeur maligne. La symptomatologie n'apparaît que plusieurs années après la contamination et traduit le développement de lésions nécrotiques et fibreuses caractérisées par un tropisme vasculobiliaire.

Depuis quelques années, d'importants progrès ont été effectués, aussi bien dans le domaine de l'épidémiologie, jusqu'à présent mal connu, que du diagnostic et du traitement. La maladie est souvent diagnostiquée beaucoup plus précocement qu'autrefois, permettant à bon nombre de malades de bénéficier de traitements chirurgicaux curateurs et limités. Il n'existe toujours pas de drogue parasiticide, mais, des traitements parasitostatiques, pris régulièrement et sur de longues périodes, peuvent permettre de contrôler les lésions inextirpables. Enfin, dans les situations extrêmes, une transplantation hépatique peut être proposée.

Cette mise au point repose en partie sur l'analyse des 123 cas francs-comtois d'EA dépistés et suivis depuis 1970 au CHU de Besançon.

Plan



© 1994  Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS - Tous droits réservés

Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Article suivant Article suivant
  • Anatomie du foie et des voies biliaires
  • D. Castaing, G. Pittau, A. Laurenzi

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à ce traité ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.