Le naufrage du Joola, navire assurant le transport de passagers, entre Dakar et Ziguinchor, dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes, est considéré comme la pire catastrophe maritime au monde. Ce drame a provoqué la mort de plus de 2000 personnes et mis à nu l’inefficacité des systèmes de secours mis en place par les autorités qui étaient en charge de la sécurité maritime au Sénégal. Trois faits marquants de cette terrible tragédie : seuls 65 rescapes repêchés ; aucune victime n’a été secourue par le système de secours traditionnel et officiel (marine nationale, sapeurs-pompiers, etc.) ; les premières unités de secours sont arrivées sur zone 19 heures après le drame. Malgré les améliorations notées çà et là, le risque d’une nouvelle catastrophe n’est pas à écarter totalement d’autant plus que le risque zéro n’existe pas.

The sinking of the MS The Joola, a ship providing passenger transport between Dakar and Ziguinchor on the night of September 26 to 27, 2002 off the Gambian coast, is considered the worst maritime disaster in the world. This tragedy has caused the death of more than 2000 people and exposed the ineffectiveness of the rescue systems put in place by the authorities who were in charge of maritime safety in Senegal, Three highlights of this terrible tragedy: only 65 rescued survivor; no victim was rescued by the traditional and official rescue system (national navy, firefighters, etc.); the first aid units arrived in the area 19 hours after the tragedy. Despite the improvements noted here and there, the risk of another disaster cannot be ruled out entirely, especially since there is no such thing as zero risk.