Stigmatisation en psychiatrie - 18/06/21
Stigma in psychiatry
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
La maladie mentale touche 48,9 % de la population marocaine. Malgré ce chiffre significatif, la maladie mentale reste méconnue. Les sujets qui souffrent de troubles mentales sont alors sujets de stigmatisation et de rejet social. Nous avons mené une étude descriptive au niveau du service de consultations de l’hôpital Ibn Nafiss de psychiatrie, du CHU de Marrakech. L’échantillon de notre étude est fait de 100 patients, stables sur le plan psychiatrique. Notre étude s’intéresse aux trois pathologies suivantes : le trouble dépressif, le trouble bipolaire et la schizophrénie. Nous nous sommes aidés d’un questionnaire, avec trois grandes parties : (1) profil sociodémographique du patient, (2) connaissance de la maladie et (3) évaluation du vécu de la stigmatisation. Nous avons noté que les extrêmes d’âges chez tous les patients sont de 19 à 68 ans, avec une moyenne de 38,5 et une nette prédominance féminine. 60 % de nos patients étaient des célibataires. Le niveau scolaire des deux tiers des patients soit 59 % ne dépassaient pas le primaire. Pour Les antécédents personnels médicaux, les pathologies endocriniennes étaient les plus représentés soit 18 % des cas, tandis que la dépression était l’antécédent familial psychiatrique le plus fréquent dans notre étude. D’après l’analyse des résultats du sondage, il apparaît que notre population souffre plus de discrimination et de divulgation de la part de leurs entourages qu’il soit familial, social ou professionnel avec moins d’estimation des aspects positifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Mental illness affects 48.9 % of the Moroccan population. Despite this significant figure, mental illness remains unrecognized. The patients suffering from mental disorders are therefore subject to stigma and social rejection. A descriptive study was conducted at the consultation service of the psychiatric Ibn Nafiss hospital of the CHU of Marrakech. We chose as a sample 100 stabilized patients, followed on an outpatient basis. The study included the three mental disorders: depressive disorder, bipolar disorder, and schizophrenia. The number of patients in each group had been fixed beforehand; and we tried to get a fairly even distribution between the two genders. The questionnaire had three main axes: (1) Sociodemographic data of the patient. (2) Knowledge of the disease. (3) Evaluation of the experience of stigma. The results of our sample were as follows: For both sexes the age extremes were 19 to 68 years with an average of 38.5 with a clear predominance of women. For the entire population, most patients were single with a percentage of 60 %. Two thirds of the patients, i.e. 59 %, did not exceed primary school. For personal medical history, endocrine pathologies were the most prevalent, at 18 % of cases, while depression was the most common family psychiatric history in our study. We noticed that our population suffered more discrimination and disclosure from those around them regardless of family, social and professional with less appreciation of the positive aspects.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Stigmatisation, Discrimination, Psychiatrie, Maladie mentale, Schizophrénie, Trouble bipolaire, dépression
Keywords : Stigma, Discrimination, Psychiatry, Mental Illness, Schizophrenia, Bipolar disorder, Depression
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