S'abonner

Approche thérapeutique d’une population de patients présentant des troubles psychotiques aigus ou chroniques : enquête RÉALITÉ (Recherche Épidémiologique sur l’Activité de la Loxapine et ses Indications en Thérapeutique quotidiennE) - 17/04/08

Doi : 10.1016/S0013-7006(06)76188-7 
F.R. Cousin 1, , J.P. Chabannes 2, M.J. Guedj 3, B. Lachaux 4, J.C. Pascal 5
1 CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye 
2 CHS, St-Egreve 
3 CPOA, Hôpital Sainte-Anne, Paris 
4 CH Paul-Guiraud, Villejuif 
5 EPS Erasme, Antony 

Tirés à part : F.R. Cousin (à l’adresse ci-dessus).

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 8
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Une enquête pharmaco-épidémiologique observationnelle rétrospective a été mise en place, pendant 24 semaines, d’octobre 2004 à mars 2005, sur tout le territoire métropolitain (384 enquêteurs) afin de mieux cerner l’utilisation de la loxapine dans les états psychotiques aigus et chroniques. L’objectif de cette enquête nationale était de préciser ; à travers deux cohortes de patients adultes l’une « en phase aiguë » (prescription de loxapine dans les 4 semaines précédentes), l’autre dite « en phase de maintien » (prescription de loxapine depuis plus de 8 semaines), le profil clinique et thérapeutique de patients pris en charge par cet antipsychotique. La population recrutée (1 511 patients) présentait des données sociodémographiques identiques dans les deux groupes, les critères de sélection étaient adaptés aux données recueillies pour une analyse statistiquement pertinente soit 696 patients en phase aiguë et 633 patients en phase de maintien. Le groupe phase aiguë se composait de patients majoritairement connus (82 % d’antécédents psychotiques) sous forme de schizophrénie (47 %) ou de troubles de l’humeur (57 %), ayant déjà présenté des épisodes aigus (5,4 en moyenne) ; pour l’épisode actuel, la clinique était celle d’un état d’agitation (88 %), d’une durée moyenne de 15 jours ayant nécessité une hospitalisation (87 %), dont une hospitalisation sous contrainte (47,5 % en HDT et 40,8 % en HO) et une prescription de loxapine en monothérapie (56 %) à la dose moyenne quotidienne de 177,3 mg. Le groupe phase de maintien comprenait une population de patients connus (87,5 %), schizo-phrènes (63 %), présentant des symptômes psychotiques (dissociation 82 %, délire 74 %) ou thymiques (71 %) ayant nécessité une hospitalisation libre (78 %) sur une durée moyenne de 180 jours et une prescription de loxapine en monothérapie dans 28 % des cas à la dose moyenne quotidienne de 131,6 mg. L’association loxapine - halopéridol (21 %) était d’autant plus fréquente dans le second groupe que les troubles étaient anciens ; dans les autres cas la loxapine était associée aux principaux antipsychotiques de seconde génération : rispéridone (16 %), olanzapine (16 %), amisulpride (11 %). Pour l’ensemble de la population étudiée l’évaluation par la CGI retrouvait une amélioration clinique nette ou marquée et sans effet secondaire significatif dans plus de 80 % des cas.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

A retrospective observational pharmaco-epidemiological survey was conducted during 24 weeks between October 2004 and March 2005 in metropolitan France (384 investigators) to more clearly define the use of loxapine in acute and chronic psychotic states. The objective of this national survey was to specify the clinical and therapeutic profile of patients managed by this antipsychotic in two cohorts of adult patients : one in « acute phase » (prescription of loxapine during the previous 4 weeks), the other in « maintenance phase » (prescription of loxapine for more than 8 weeks). The two groups of the recruited population (1,511 patients) presented identical sociodemographic data. Selection criteria were adapted to the data collected to ensure statistically relevant analysis : 696 patients in acute phase and 633 patients in maintenance phase. The acute phase group was predominantly composed of known patients (82 % of patients had a psychotic history) with schizophrenia (47 %) or mood disorders (57 %) who had already presented acute episodes (an average of 5.4). The current episode consisted of a state of agitation (88 %) lasting an average of two weeks, requiring hospitalization (87 %), scheduled admission [HDT (admission at the request of another person) in 47.5 % of cases and HO (statutory admission) in 40.8 % of cases] and prescription of loxapine monotherapy (56 %) at a mean daily dose of 177,3 mg. The maintenance phase group comprised a population of known patients (87.5 %), schizophrenics (63 %), presenting psychotic symptoms (dissociation 82 %, delusions 74 %) or mood disorders (71 %) requiring voluntary hospitalization (78 %) for a mean duration of 180 days and a prescription of loxapine monotherapy in 28 % of cases at a mean daily dose of 131.6 mg. The loxapine-haloperidol combination (21 %) was prescribed more frequently in the second group in the case of chronic disorders ; in the other cases, loxapine was coprescribed with the main second generation antipsychotics : risperidone (16 %), olanzapine (16 %), amisulpride (11 %). CGI assessment of the overall study population revealed a marked or very marked clinical improvement with no significant adverse effects in more than 80 % of cases.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Amisulpride, Antipsychotique de seconde génération, Association d’antipsychotiques, États psychotiques aigus, Loxapine, Monothérapie, Olanzapine, Rispéridone, Schizophrénies

Key words : Acute psychotic episode, Amisulpride, Antipsychotic combinations, Loxapine, Monotherapy, Olanzapine, Risperidone, Schizophrenia, Second generation antipsychotics


Plan

Plan indisponible

© 2006  L’Encéphale. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 32 - N° 4P1

P. 466-473 - août 2006 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Évaluation comparative de la qualité de vie de patients schizophrènes traités par neuroleptiques classiques et neuroleptiques atypiques : résultats d’une étude transversale
  • F. Divanon, P. Delamillieure, A. Lehaguez, T. Vasse, R. Morello, R. Gourevitch, S. Langlois, F. Assouly-Besse, J.D. Guelfi, M. Petit, S. Dollfus
| Article suivant Article suivant
  • Primo-infection par le VIH révélée par une symptomatologie psychiatrique
  • V. Renaud, P. Brazille, N. Dantchev, C. Attale, S.M. Consoli

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.