Au moment de l’annonce d’un cancer, trois patientes sur quatre âgées de 18 à 45 ans sont concernées par un désir de grossesse. Les conséquences des traitements anticancéreux sur la fertilité doivent être discutées dès le diagnostic, afin d’orienter rapidement ces femmes vers des consultations spécialisées. La toxicité gonadique des agents cytotoxiques, la localisation du cancer, ainsi que l’âge de la patiente et sa réserve ovarienne sont des facteurs permettant d’évaluer le risque d’infertilité ultérieure. L’impact des nouvelles thérapies sur la fertilité doit encore être exploré.

At the time of the announcement of a cancer, three out of four patients aged between 18 and 45 are concerned by a desire for pregnancy. The consequences of cancer treatments on fertility must be discussed as soon as the diagnosis is made so that these women can be rapidly referred to specialist consultations. The gonadal toxicity of the cytotoxic agents, the location of the cancer, as well as the patient’s age and ovarian reserve are factors that make it possible to assess the risk of subsequent infertility. The impact of new therapies on fertility still needs to be explored.