Flexible silicone artificial iris in cases of aniridia and iris deficiencies - 28/07/21
Iris artificiel en silicone flexible pour aniridies et déficiences iriennes
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Summary |
Purpose |
To evaluate a customized silicone flexible artificial iris in cases of aniridia or iris deficiencies.
Setting |
Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie, Hôpital des Quinze-Vingts, Paris, France.
Design |
Retrospective case series investigating cosmetic result, photophobia, endothelial cell density and intraocular pressure.
Methods |
Patients with iris deficiencies requiring cataract surgery or correction of aphakia, or pseudophakic patients, complaining of photophobia or cosmetic disturbances were implanted with the new flexible artificial iris.
Results |
Fifteen eyes of 14 patients were evaluated. Mean age was: 49.5 (±18.5). A total of 50% were aphakic, 22.4% pseudophakic and 28.6% phakic. Etiology was trauma (57.1%), previous surgical trauma (28.6%) and congenital aniridia (14.3%). Three months postoperatively, the mean subjective photophobia score improved by 5.2 points (P=.002) and the mean cosmesis score by 4.7 points (P=.001) on a 0 to 10 scale. Mean endothelial cell loss was 16% (P=.001). There was no further statistically significant endothelial cell loss between the 3-month follow-up and the 1-year follow-up visit (P=.320). Elevated intraocular pressure was the main complication (35.7%). Two patients with pre-existing glaucoma required cyclodestructive procedures. The artificial iris was removed in one eye because of chronic pain, elevated intraocular pressure and inflammation that resolved rapidly after removal.
Conclusion |
Implantation of the customized artificial iris is a very good option because of its outstanding cosmetic result. However, patients with pre-existing glaucoma are not good candidates. Patients should also be warned of possible chronic inflammation necessitating explantation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But |
Évaluer un nouvel iris artificiel en silicone flexible en cas d’aniridie ou de déficience irienne.
Lieu |
Centre hospitalier national d’ophtalmologie, hôpital des Quinze-Vingts, Paris, France.
Type d’étude |
Étude retrospective étudiant le résultat cosmétique, la photophobia, la densité endothéliale et la pression intraoculaire.
Méthodes |
Des patients, atteints de déficiences iriennes se plaignant de photophobie ou d’un probleme esthétique et nécessitant une chirurgie de cataracte, ont recu le nouvel iris artificiel en silicone flexible.
Résultats |
Quinze yeux de 14 patients on été evalué. L’âge moyen était de 49,5 années (±18,5). Un total de 50 % étaient aphaques, 22,4 % pseudophaques et 28,6 % phaques. L’étiologie était un traumatisme (57,1 %), un traumatisme chirugical (28,6 %) ou une aniridie congénitale (14,3 %). À 3 mois postoperatoire, sur une échelle de 0 à 10, la photophobie subjective moyenne s’est améliorée de 5,2 points (p=.002) et le résultat esthétique de 4,7 points (p=.001). la perte endothéliale était de 16 % (p=.001). Entre 3 mois et 1 an postopératoire il n’y avait plus de perte endotheliale significative (p=.320). L’ élévation de la pression intraoculaire était la complication principale (35,7 %). Deux patients souffrant d’un glaucome préexistant ont nécessité une cyclodestruction. L’iris artificiel a dû être retiré pour un patient du fait d’une pression élévée et d’une douleur associée à une inflammation chronique. Les symptomes ont disparus après l’ablation de l’iris artificiel.
Conclusion |
L’implantation du nouvel iris artificiel est une bonne solution du fait de ses résultats esthétiques probants. Cependant, les patients atteints de glaucome préexistant ne sont pas de bons candidats. Les patients doivent être prévenus de la nécessité d’une possible explantation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Iris artificiel, Aniridie, Déficience irienne
Keywords : Artificial iris, Aniridia, Iris deficiencies
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