The aim of our study was to evaluate the prevalence of obesity and overweight and their determinants among a sample of youth and adults with Down syndrome (DS) in Morocco.

A retrospective survey conducted between 2014 and 2017 based on a standardized questionnaire, addressed to the parents of 264 children, adolescents and adults with DS aged from 2 to 40 years old. The classification of corpulence in children and adolescents was determined according to the WHO (2007). Chi² (χ²) and Mann–Whitney tests were used for testing statistical significance.

The overweight rate was 2 times higher in males than in females (31.7% and 16.0%, respectively). While the obesity was more than 2.5 times higher in females than in males (29.0% and 11.5%, respectively). Binary logistic regression analysis showed that none of the factors studied (sex, age, family socioeconomic level, parent's level of education, number of meals per day, physical activity) was risk factor for obesity in our population, except the behavior of eating in the absence of hunger (OR=4.99; 95% CL: 2.51–9.90; P<0.0001).

Overweight and obesity can be considered as factors of over-handicap for this population; hence, the need of a nutritional and physical activity approach must be added to the medical and paramedical care of individuals with DS.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la prévalence de l’obésité et du surpoids et leurs déterminants chez un échantillon de personnes atteintes de syndrome de Down (SD) au Maroc.

Une enquête rétrospective, menée entre 2014 et 2017, basée sur un questionnaire standardisé, adressée aux parents de 264 enfants, adolescents et adultes atteints de SD, âgés de 2 à 40 ans. La classification de la corpulence chez l’enfant et l’adolescent a été déterminée selon l’OMS (2007). Les tests du Chi² (χ²) et de Mann–Whitney ont été utilisés pour tester la signification statistique.

Le taux de surpoids était 2 fois plus élevé chez les garçons que chez les filles (31,7 % et 16,0 %, respectivement). Alors que l’obésité était plus de 2,5 fois plus élevée chez les filles que chez les garçons (29,0 % et 11,5 %, respectivement). L’analyse de régression logistique binaire a montré qu’aucun des facteurs étudiés (sexe, âge, niveau socioéconomique de la famille, niveau d’éducation des parents, nombre de repas par jour,activité physique) n'était un facteur de risque d’obésité dans notre population, à l’exception du comportement de continuer à manger en absence de faim (OR=4,99 ; 95 % IC : 2,51–9,90 ; p<0,0001).

Le surpoids et l’obésité peuvent être considérés comme des facteurs de sur-handicap pour cette population, d’où la nécessité d’une approche nutritionnelle et d’activité physique qui doit s’ajouter à la prise en charge médicale et paramédicale des personnes avec SD.