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Photodermatoses : photosensibilisations endogènes et exogènes - 10/08/21

[98-785-A-30]  - Doi : 10.1016/S0246-0319(21)45486-5 
J.-C. Beani  : Professeur honoraire de dermatovénéréologie, membre correspondant de l'Académie nationale de médecine
 163, chemin Sainte-Claire, 38340 Voreppe, France 

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Résumé

Les photodermatoses regroupent toutes les maladies dans la genèse desquelles le soleil intervient. Parmi elles, le clinicien isole les photosensibilisations, dermatoses déclenchées par le soleil du fait de la présence anormale dans la peau d'un chromophore clairement identifiable ; il les oppose aux lucites idiopathiques où, en l'état actuel des connaissances, la molécule qui rend la peau photosensible n'est pas identifiée. Ces photosensibilisants identifiés peuvent être d'origine endogène, par accumulation de métabolites photoactifs du fait d'un déficit enzymatique génétique (photosensibilisation endogène ou métabolique) ou d'apport exogène à la peau du fait d'une application topique (cosmétiques, végétaux, médicaments topiques) ou à la suite d'une prise systémique (médicaments oraux ou parentéraux) (photosensibilisations exogènes). Les photosensibilisations exogènes s'expriment par une réaction inflammatoire aiguë (phototoxicité) d'expression clinique très variée ou par un type particulier d'hypersensibilité retardée (photoallergie), plus monomorphe à type d'eczéma limité aux parties découvertes, de potentialité évolutive plus sévère. Leur spectre d'action se situe majoritairement dans l'UVA (ultraviolet A). Les agents photosensibilisants de contact les plus souvent incriminés sont : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), avec une place particulière pour le kétoprofène, les antiallergiques locaux, les filtres solaires, surtout les benzophénones, les plantes riches en psoralènes et les parfums. Les médicaments systémiques ayant les preuves d'imputabilité potentielle les plus consistantes sont l'amiodarone, la chlorpromazine, la doxycycline, l'hydrochlorothiazide, l'acide nalidixique, le naproxène, le piroxicam, le vémurafénib et le voriconazole, auxquels on peut ajouter, parmi les nouvelles molécules, le vandétanib, le vémurafénib et la pirfénidone. Devant un tableau clinique de photodermatose, la première hypothèse à évoquer est une photosensibilisation exogène, et la recherche de l'usage d'un agent photosensibilisant doit être particulièrement minutieuse. Des photoépidermotests peuvent confirmer la photoallergie et l'agent imputable ; leur rentabilité est cependant mauvaise dans les photosensibilisations médicamenteuses systémiques. Le traitement est essentiellement préventif : éviter la rencontre du soleil et d'un agent photosensibilisant au sein de la peau.

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Mots-clés : Photodermatoses, Photosensibilisations, Photoallergie, Phototoxicité, Érythèmes pellagroïdes, Exploration photobiologique


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