Hyperparathyroïdie secondaire en milieu de médecine interne : à propos de 34 cas - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
L’hyperparathyroïdie secondaire (HPS) est réactionnelle à une hypocalcémie chronique. Ses conséquences osseuses et cardiovasculaires justifient une prise en charge individualisé en fonction de son type évolutif.
Le but est de décrire les caractéristiques cliniques, étiologiques, évolutives des HPS.
Description |
Le but est de décrire les caractéristiques cliniques, étiologiques, évolutives des HPS.
Méthodes |
Trente-quatre patients suivis pour HPS dans le service de médecine interne d’une période de 24 ans ont été colligés.
Résultats |
Trente-quatre cas ont été inclus (17 hommes et 17 femmes) d’âge moyen 59 ans. Les causes principales d’HPS étaient : insuffisance rénale dans 29 cas et le déficit en vit D dans 5 cas. Les signes cliniques étaient dominés par les douleurs osseuses dans 24 cas, myalgies dans 21 cas, une asthénie dans 19 cas et un prurit dans 9 cas. Sur le plan radiologique : déminéralisation osseuse dans 8 cas, aspect en sel et poivre du crane : 7 cas. Sur le plan biologique : l’hypocalcémie était rapportée dans 14 cas. Les phosphatases alcalines étaient élevées chez 13 cas. La PTH sérique était élevée chez 31 cas. L’échographie cervicale préopératoire réalisée chez 31 patients a montré : nodule parathyroïde dans 17 cas, adénome parathyroïdienne chez 3 cas et sans anomalies dans 9 cas. La scintigraphie a détecté 24 foyers interprétés comme évocateurs d’hyperplasie d’une glande parathyroïde avec une sensibilité de 94 %. Sur le plan thérapeutique : les molécules utilisées étaient : carbonate de calcium (20 %), vitamine D (17,64 %). Une parathyroïdectomie subtotale a été réalisée chez 64 %. L’évolution clinique était favorable avec amélioration clinicobiologique et radiologique chez 75 % de cas (Fig. 1).
Conclusion |
La parathyroïdectomie subtotale reste le traitement chirurgical de choix des hyperparathyroïdies secondaires rebelles au traitement médical. L’examen extemporané permet de minimiser le risque d’échec et donc de réintervention.
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Vol 17 - N° 5
P. 313 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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