Profil épidémiologique des néphropathies - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
L’identification précoce de la maladie rénale est une étape essentielle pour optimiser la prise en charge. À cet effet, nous vous présentons la description anatomoclinique des principales néphropathies de notre service durant l’intervalle du 01.09.2017 au 28.02.2021.
Description |
Cent quatre-vingt biopsies rénales ont été réalisées durant cet intervalle. Notre étude est prospective et descriptive. Elle porte sur l’étude de la fréquence, et de la spécificité anatomoclinique des néphropathies.
Méthodes |
Tout patient adulte âgé de plus de 16 ans et présentant une maladie rénale a été inclus dans l’étude, l’analyse descriptive a été faite par Excel2010.
Résultats |
Âge moyen 33,94±15,06 ans avec sex-ratio global 1,12. Parmi les néphropathies primitives, la néphrose lipoïdique domine (33,33 % dont 25 % LGM et 8,33 % HSF) suivies par GEM (10 %), néphropathie IgA (5,55 %), GNMP (2,77 %), GNEC (2,21 %), NIC (2,22 %) et NIA (1,6 %). Pour les néphropathies secondaires la néphropathie lupique domine (20 %) suivie par l’amylose AA (3,33 %). Le syndrome néphrotique (74 %) représente le motif le plus fréquent de biopsie rénale. Sur le plan histologique, au regard de l’indice de chronicité faible devant 00 PAC (75 %) et absence de fibrose interstitielle (77 %) (Tableau 1).
Conclusion |
En confrontation avec les données du Registre Africain des principales néphropathies glomérulaires (Plos One 2016;11(3):e0152203), le syndrome néphrotique reste le principal motif de biopsie rénale et la transition observée en Tunisie (peu d’amylose et de GNMP) rejoint nos résultats avec toutefois une prédominance de la néphrose lipoïdique.
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Vol 17 - N° 5
P. 318-319 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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