Prévalence de la carence martiale chez des patients insuffisants rénaux chroniques non dialysés présentant une insuffisance cardiaque chronique : résultats d’une étude nationale multicentrique observationnelle - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
La carence martiale (CM) est fréquente chez les patients insuffisants rénaux chroniques non dialysés (IRC ND) mais elle est rarement traitée, particulièrement en l’absence d’anémie. Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque (IC) symptomatique avec réduction de la FEVG, le traitement de la CM, avec ou sans anémie, est associé à une amélioration des capacités fonctionnelles et de la qualité de vie ainsi qu’à une diminution des hospitalisations.
Description |
Nous avons analysé la prévalence de la CM chez les patients IRC ND inclus dans l’étude nationale multicentrique observationnelle CARENFER IRC et présentant une IC.
Méthodes |
Vingt-cinq centres de néphrologie ont participé. Pendant 4 semaines, tous les patients IRC ND adultes remplissant les critères d’inclusion (DFG>15mL/min) et d’exclusion et ayant fourni un consentement éclairé ont été inclus. L’objectif principal était d’évaluer la prévalence de la CM (ferritinémie<100μg/L et/ou un coefficient de saturation de la transferrine<20 %).
Résultats |
Parmi les 1211 patients inclus dans l’analyse finale, 159 (13,1 %) présentaient une IC concomitante. La proportion de patients IC augmentait avec le stade d’IRC (de 8,1 % au stade 1 à 18,3 % au stade 4). Chez les patients avec IC, la prévalence de la CM était de 50,9 % (contre 47,1 % dans l’ensemble de la cohorte). La prévalence de l’anémie était également plus élevée (56,7 % contre 49,4 %). Au moment de leur inclusion dans l’étude, 27,2 % des patients avec IC présentant une CM recevaient une supplémentation en fer (contre 15,3 % de l’ensemble des patients présentant une CM).
Conclusion |
Dans cette étude nationale multicentrique observationnelle, plus de la moitié des patients ayant une IRC ND et une IC présentaient une CM. La proportion des patients avec CM recevant une supplémentation en fer, bien que plus élevée dans ce sous-groupe que dans l’ensemble de la cohorte, était faible.
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Vol 17 - N° 5
P. 323 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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