Spectre des néphropathies chez les patients diabétiques : à propos de 43 cas de ponction biopsie rénale (PBR) - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
La néphropathie diabétique est une affection spécifique avec une évolution clinique bien définie, en particulier dans le diabète de type I. Elle est généralement progressive et irréversible et ne fait l’objet d’aucun traitement spécifique, mais elle n’est pas la seule néphropathie du diabétique. Les autres affections rénales sont appelées les maladies rénales non-diabétiques. C’est un mélange hétérogène d’affection glomérulaires et non glomérulaires.
Description |
Étude réalisée au centre hospitalier universitaire.
Méthodes |
Étude descriptive transversale menée sur 6 ans entre 2014 et 2020. Elle a porté sur un ensemble de 43 diabétiques, chez lesquels le diagnostic de néphropathie non diabétique était suspecté.
Résultats |
Nous avons colligé 43 patients dont 29 hommes avec un sex-ratio de 2,07. L’âge moyen était de 50,3±12,8 ans. Le diabète de type 2 était majoritaire chez 37 malades. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 73±12 et 216±22 mois respectivement pour les types 2 et 1. Les indications de la PBR étaient comme suit : l’absence de la rétinopathie diabétique chez 15 malades, une protéinurie massive chez 12 cas, une insuffisance rénale aiguë chez 28 patients dont 4 étaient en insuffisance rénale rapidement progressive, une hématurie microscopique chez 22 malades, des signes extra-rénaux chez un seul cas. Les différentes néphropathies objectivées étaient comme suit : la néphropathie diabétique isolée chez 24 malades, la néphropathie diabétique associée à une néphrite interstitielle chez 2 malades, la lésion glomérulaire minime chez 3 malades, la hyalinose segmentaire focale chez 3 patients, la glomérulonéphrite extramembraneuse chez un patient, la glomérulonéphrite membranoproliférative chez 4 malades, la néphropathie à IgA chez un patient, la glomérulonéphrite extracapillaire chez 3 patients et l’amylose chez 2 patients.
Conclusion |
Souvent les cliniciens ont tendance à attribuer la protéinurie et l’insuffisance rénale chez les patients diabétiques à la ND, manquant ainsi une chance de traiter les affections réversibles.
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Vol 17 - N° 5
P. 324 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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