Apport de l’expression rénale des récepteurs aux glucocorticoïdes en immunohistochimie au cours du syndrome néphrotique idiopathique - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
Nous proposons d’étudier la corrélation entre l’expression des récepteurs aux glucocorticoïdes (RGC) au niveau rénal chez les patients présentant un syndrome néphrotique par lésions glomérulaires minimes (LGM) ou hyalinose segmentaire et focale (HSF) et l’évolution sous corticoïdes.
Description |
Notre étude est rétrospective sur 17 ans (2003 – 2019) incluant les patients présentant un syndrome néphrotique par LGM/HSF primitive, pour lesquels les données clinico-biologiques, histologiques et évolutives était disponibles.
Méthodes |
Une étude de l’expression des RGC au niveau des podocytes en immunohistochimie (IH) a été réalisée. Nous avons partagé nos patients en 3 groupes en fonction de la réponse aux corticoïdes. G1 : patients corticosensibles, G2 : cortico dépendants et G3 : corticorésistants.
Résultats |
Nous avons colligés 59 patients d’âge moyen 38,3±17 ans (17- 82 ans), de sexe ratio (H/F)=0,9. Trente patients avaient une LGM et 29 une HSF. Trente-quatre patients étaient cortico sensibles (G1) (57, 6 %), 16 (G2) corticodépendants (27,1 %) et 9 (G3) cortico résistants (15,3 %). L’étude en IH a pu être faite pour 21 patients (blocs retrouvés de qualité adéquate) et a montré que la moyenne d’expression récepteurs aux glucocorticoïdes était de 65,9±26,6 % (20–100 %). La comparaison de l’abondance des récepteurs et la réponse à la corticothérapie a montré que les patients cortico sensibles avaient une expression podocytaire des récepteurs importante (78±21 %) par rapport aux patients cortico résistants (29±21,5 %) (p=0,005) et les patients corticodépendants avaient une expression moindre (56±29 %) sans que la différence ne soit significative (p=0,12).
Conclusion |
L’étude de l’expression rénale des récepteurs aux glucocorticoïdes en IH au cours du syndrome néphrotique idiopathique pourrait avoir un apport prédictif de la réponse à la corticothérapie surtout en cas de cortico résistance épargnant au patient une corticothérapie inefficace.
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Vol 17 - N° 5
P. 330 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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