Freins et leviers à l’implémentation de la télésurveillance, chez les patients et les professionnels de santé dans le cadre de la maladie rénale chronique - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
L’utilisation de la télésurveillance chez des patients atteints de maladie rénale chronique (MRC) est recommandée par les autorités de santé. Néanmoins, son adoption par les professionnels de santé et les patients présente de nombreux défis.
Description |
Étude ancillaire au Projet de Recherche Medico-Economique NeLLY visant à identifier les freins et leviers à l’implémentation de la télésurveillance chez les professionnels de santé et les patients atteints de MRC.
Méthodes |
Une enquête par questionnaire a été conduite chez des infirmiers, néphrologues, et patients au stade 3 et 4 de la MRC dans 10 centres en France. Le Technology Acceptance Model (TAM) et le Consolidated Framework for Implementation Research (CFIR) ont été utilisés pour construire nos questionnaires et mesurer le niveau d’accord des répondants. Les dimensions investiguées étaient pour le TAM : facilité d’utilisation, utilité perçue et Intention d’utilisation et pour le CFIR : caractéristiques de l’Intervention, contexte local et général, facteurs individuels et processus. L’adoption a été mesurée à l’aide de la fréquence d’utilisation du dispositif de télésurveillance.
Résultats |
Au total, 42 professionnels et 119 patients atteints de MRC ont répondu à notre enquête. Chez les infirmiers, en charge du suivi du patient, 61,54 % utilisaient la télésurveillance au moins une fois par semaine tandis que chez les néphrologues, responsables de sa prescription, 62,5 % l’utilisaient moins d’une fois par mois. Chez les professionnels, les principaux freins étaient la charge de travail générée par la télésurveillance et le manque de formation. Parmi les patients, 26,05 % utilisaient au moins une fois par semaine l’application, les principaux freins étaient le manque d’utilité perçue, de soutien et de motivation. Les principaux leviers chez les professionnels et les patients étaient l’autonomisation des patients et la sécurité des données.
Conclusion |
Nos résultats donnent des pistes pour améliorer l’adoption et l’utilisation de la télésurveillance, à la fois pour les professionnels et les patients.
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Vol 17 - N° 5
P. 335 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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