DAKOTAH–Étude rétrospective française visant à décrire la prise en charge des patients anémiés avec une insuffisance rénale chronique non dialysés à partir des données secondaires de l’EGB - 13/09/21
, J. Fernandes 2, A. Schmidt 3, L. Dubel 4, T. Lobbedez 5Résumé |
Introduction |
Il existe peu de donnée sur la prévalence de l’insuffisance rénale chronique (IRC) non dialysée (ND) en France et sur la fréquence de l’anémie dans cette population. L’objectif de cette étude est de disposer de données épidémiologiques récentes sur les patients IRC ND anémiés en France et les coûts associés.
Description |
Étude française rétrospective sur les données de patients IRC dans la base EGB entre 2012 à 2017.
Méthodes |
L’ensemble des patients adultes avec une hospitalisation ou une ALD en lien avec l’IRC (code CIM-10 N18) entre 01/01/2012 et 31/12/2017 ont été extraits à partir de l’Échantillon Généraliste des Bénéficiaires (EGB), base de données issue des remboursements de soins de 700 000 bénéficiaires de l’Assurance Maladie. La date de début de suivi=1ère prise de traitement pour anémie. Ont été exclus les patients dialysés, transplantés rénaux ou ayant un cancer actif avant leur première date d’anémie. La date de fin de suivi au 31/12/2018.
Résultats |
Dans l’EGB, 9 865 adultes (0,88 %) présentaient une IRC ND diagnostiquée dont 4 848 patients traités pour anémie (49,1 %). 2655 patients IRC ND anémiés en 2017 : 45 % d’hommes, âge moyen de 80,4±12,4 ans. Deux tiers de ces patients (70 %) avaient une IRC stade 3 à 5. La principale comorbidité de ces patients était une pathologie cardiovasculaire (65 %), suivie du diabète (37 %). En 2017 le coût de la prise en charge était de 16 569€ par patient, principalement dû au coût des hospitalisations (54 %) et des consultations (18 %). Le taux de survie de ces patients à 5 ans était de 38 %.
Conclusion |
Cette étude permet de disposer de données épidémiologiques sur l’IRC ND dans la population générale en France pour la première fois. La prévalence de l’IRC ND diagnostiquée et suivie par des néphrologues serait de8800 par million d’habitants, dont 49,1 % traités pour anémie.
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Vol 17 - N° 5
P. 376 - septembre 2021 Retour au numéro
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