Néphropathies lupiques en milieu de médecine interne. À propos de 135 cas - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
L’atteinte rénale est l’une des manifestations les plus fréquentes et les plus graves du lupus érythémateux systémique et conditionne en grande partie le pronostic vital.
Description |
Le but de l’étude est de déterminer la prévalence, aspects cliniques, immunologiques et histologiques des néphropathies lupiques (NL) et d’apprécier l’évolution.
Méthodes |
Étude rétrospective de 123 dossiers (NL) colligés au service de médecine interne CHU sur une période de 22 ans.
Résultats |
Il s’agissait de (123 F/12H). La prévalence de l’atteinte rénale était de 53 % parmi une série totale de 253 patients. L’âge moyen était de 30 ans. Les manifestations de la NL ont consisté : des œdèmes 54 %, une hématurie 46 %, une insuffisance rénale 35 %, un syndrome néphrotique 32 % et une HTA dans 22 %. La ponction biopsie rénale était pratiquée chez 90 % des patients. L’histologie a trouvé une classe III dans 26 % des cas, une classe IV dans 34 % des cas. 127 patients ont reçu des corticoïdes associés aux immunosuppresseurs dans 58 cas à type de cyclophosphamide dans 45 cas et mycophénolate mofétil dans 13cas. L’évolution était marquée après un suivi moyen de 84 mois en une rémission de la NL dans 60 % des cas, une aggravation de la fonction rénale dans 39 % des cas avec IRC terminale dans 11 %. 9 patients étaient décédés à la suite de complications cardiovasculaires dans 5 cas et de complications infectieuses dans 4 cas (Fig. 1).
Conclusion |
Notre étude confirme la fréquence de l’atteinte rénale au cours de lupus systémique. Le pronostic est amélioré par les immunosuppresseurs malgré la prévalence des classes prolifératives III et IV.
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Vol 17 - N° 5
P. 378 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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