Néphropathies glomérulaires diagnostiquées en Côte d’Ivoire - 13/09/21
Résumé |
Introduction |
Les néphropathies glomérulaires (NG) représentent l’essentiel de la pathologie rénale. En Côte d’Ivoire peu d’études y sont consacrées. Le but de notre étude était de décrire les aspects épidémiologiques et clinico-pathologiques des NG diagnostiquées dans notre pays.
Description |
Cette étude de type rétrospectif, descriptif et analytique a été réalisée dans les services d’Anatomie et Cytologie Pathologiques des CHU de Cocody et de Bouaké sur une période de 5 ans (janvier 2015 à décembre 2019).
Méthodes |
Les biopsies ont été analysées selon le protocole classique de prise en charge des ponctions biopsies rénales (PBR). Une étude en microscopie optique et en immunofluorescence ont été réalisées.
Résultats |
Sur la période d’étude, 175 NG ont été diagnostiquées, soit 97,76 % des PBR. L’âge moyen des patients était 32,94±13,67 ans (extrêmes de 11 et 70 ans). Le sex-ratio était de 1,03. La protéinurie moyenne était de 4,2±3,6 (extrêmes de 0,14 et 21,6g/24H). Le syndrome néphrotique était la principale indication (66,5 %) suivie de l’insuffisance rénale aiguë (10,84 %), de l’insuffisance rénale chronique (9,36 %), de la GNRP (6,9 %), du syndrome néphritique (3,94) et de l’hématurie (2,46 %). Les NG primitives représentaient 42,86 % des cas (n=75) et les NG secondaires 57,14 % (n=100). Les principales NG étaient : la HSF (35,43 %), la néphroangiosclérose (10,86 %), la GEM (10,29 %), GN post infectieuse (9,14 %), GN lupique (7,43 %), la GNMP (5,14 %), la MAT (4 %) et la NCM (4 %).
Conclusion |
Les NG sont fréquemment diagnostiquées en Côte d’Ivoire. Elles touchent majoritairement les sujets jeunes et sont dominées par la HSF.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 17 - N° 5
P. 387-388 - septembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?