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Rupture secondaire des anévrysmes de l’aorte abdominale : où avons-nous fait fausse route ? - 26/09/21

Doi : 10.1016/j.jdmv.2021.08.010 
J. Touma , A. Jaziri, F. Cochennec, P. Desgranges
 Service de chirurgie vasculaire, CHU Henri-Mondor, Créteil, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

L’avantage du traitement endovasculaire des anévrysmes sous-rénaux de l’aorte (AAA) est démontré à court terme mais il ne garantit pas l’exclusion définitive du sac. L’objectif de l’étude était d’analyser les circonstances de rupture secondaire des anévrysmes sous-rénaux sur vingt ans et le résultat de leur traitement.

Méthodes

Tous les patients admis pour une rupture d’AAA en présence d’une endoprothèse entre 1997 et 2017 ont été inclus. Les données cliniques et d’imagerie étaient collectées dans les dossiers d’archive et informatiques. Particulièrement, l’indication initiale, les diamètres anévrysmaux à chaque suivi, le type d’endoprothèse, l’existence d’endofuite de type II (EFII) persistante, le type d’endofuite (EF) à la rupture étaient relevés. L’analyse des zones d’ancrage et de chevauchement (ZAC) était rigoureusement reprise.

Résultats

Sur vingt ans, 19 (0,9 %) ruptures secondaires appartenant à la cohorte originale de 1958 patients ont été admises. Tous les patients avaient un collet proximal initial>15mm. Tous, à l’admission, avaient une EF majeure type Ia, Ib ou III. Neuf (47,3 %) présentaient pendant leur suivi une EFII dont 6 (66 %) avaient eu>ou=1 embolisation pour croissance anévrysmale. Tous présentaient un raccourcissement des ZAC, sans croissance anévrysmale dans 3 (33 %) cas, non décrit aux imageries de surveillance, retrouvé à la reconstruction du scanner pour les EFI, et sur les radiographies pour les EFIII. Dix (52,6 %) ne présentaient pas d’EFII dans leur histoire, ni de modification de leurs ZAC. Parmi eux, cinq ont rompu leur sac sans raison retrouvée, trois présentaient une migration d’endoprothèse Nellix, et deux une migration aiguë de jambage d’endoprothèse de 1re génération. Le diamètre moyen à la rupture n’était pas différent entre les 2 groupes (79,5mm (71,7–94) vs 67,5 (60–91,2), p=0,22) mais la croissance plus rapide dans le 1er (ratio diamètre initial/diamètre rompu à 1,19 vs 1, p=0,0003). Le traitement de la rupture était endovasculaire (53 %), ouvert (41 %) ou hybride (6 %). La mortalité était de 31,5 %.

Conclusion

Cette étude reflète l’importance d’une surveillance comparative des ZAC, au même titre que le diamètre anévrysmal. La discussion portera sur les modalités d’imagerie et le rôle : 1/des radiographies ; 2/de l’échographie dans ses différentes modalités ; 3/du scanner reconstruit. Enfin, la mortalité est aussi élevée que les ruptures natives, sans caractère protecteur d’une endoprothèse préexistante.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Anévrysme de l’aorte abdominale, Rupture secondaire


Plan


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Vol 46 - N° 5S

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