Épidémiologie des hémorragies cérébrales - 26/09/21
Résumé |
Les hémorragies intra-cérébrales (HIC) représentent 10 à 20 % des accidents vasculaires cérébraux. Malgré une meilleure connaissance des facteurs de risque, leur nombre ne diminue pas depuis une trentaine d’années avec une incidence moyenne évaluée à 25 à 30 pour 100 000 personnes. L’incidence des HIC peut varier selon les groupes ethniques ou le niveau socio-économique des populations. Les différences retrouvées en fonction du sexe ne sont pas concluantes car elles peuvent résulter d’interactions avec d’autres facteurs tels l’âge ou l’origine ethnique. La fréquence des HIC augmente avec l’âge avec un risque annuel multiplié quasiment par 10 entre la tranche d’âge 45–54 ans et au-delà de 85 ans, le ratio d’incidence variant de 0,1 à 9,6. Cette augmentation peut être attribuée à la plus forte prévalence de l’hypertension, de l’angiopathie amyloïde et de la prise de traitement anti-thrombotique avec l’âge, ces situations représentant les 3 premiers facteurs de risque d’HIC. La consommation d’alcool, des taux bas de certaines fractions lipidiques et des prédispositions génétiques peuvent intervenir également. Des données moins solides suggèrent l’influence de la maladie rénale chronique du diabète, de l’utilisation d’inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine et de la migraine. Malgré des stratégies de prise en charge plus agressives, le pronostic des HIC reste sévère avec un taux de décès d’environ 40 % à 1 mois et des séquelles importantes avec une faible proportion de patients retrouvant une autonomie complète à 1 an. Très peu d’études ont évalué le pronostic à plus long terme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hémorragie intracérébrale, Épidémiologie
Plan
Vol 46 - N° 5S
P. S8 - octobre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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