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Ulnar nerve dislocation in ulnar nerve entrapment at the elbow. Influence on surgical outcome - 06/10/21

Luxation du nerf ulnaire lors du syndrome canalaire au coude. Influence sur le résultat chirurgical

Doi : 10.1016/j.hansur.2021.09.003 
I. Anker a, b, M. Zimmerman a, b, E. Nyman c, d, 1, L.B. Dahlin a, b, c, 1,
a Department of Translational Medicine – Hand Surgery, Lund University, Skåne University Hospital, Jan Waldenströms gata 5, SE-205 02 Malmö, Sweden 
b Department of Hand Surgery, Skåne University Hospital, Jan Waldenströms gata 5, SE-205 02 Malmö, Sweden 
c Department of Biomedical and Clinical Sciences, Linköping University, SE-581 83 Linköping, Sweden 
d Department of Hand Surgery, Plastic Surgery and Burns, Department of Biomedical and Clinical Sciences, Linköping University Hospital, SE-581 8 Linköping, Sweden 

Corresponding author.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Wednesday 06 October 2021
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Abstract

Our aim was to assess the incidence of symptomatic ulnar nerve dislocation and its influence on surgical outcome after primary and revision surgeries in ulnar nerve entrapment at the elbow (ulnar neuropathy at the elbow (UNE) or cubital tunnel syndrome). The influence of pre- or intra-operative ulnar nerve dislocation on postoperative outcome was assessed in 548 surgically treated cases (548 nerves) from two hand surgery departments reporting to the Swedish National Quality Registry for Hand Surgery, using QuickDASH, a patient-reported outcome measure (PROM), before surgery and at 3 and 12 months postoperatively, and a doctor-reported outcome measure (DROM), grading as “cured-improved “or “unchanged-worsened,” at a median follow-up of 3.0 months [IQR, 1.5–6.0]. 109 of the 548 cases (20%) showed documented pre- or intra-operative ulnar nerve dislocation; more often found at revision (35/75, 47%) than at primary surgery (74/473, 16%) (p < 0.0001). Cases with dislocation presented higher QuickDASH scores at 12 months (p = 0.026). A linear regression model, adjusted for age and gender, predicted higher QuickDASH scores at 12 months postoperatively for cases with dislocation (unstandardized B 11.3 [95% CI 0.4–22.2], p = 0.043). DROM grading as unchanged-worsened at a median 3 months predicted worse QuickDASH scores (p < 0.0001) than in cured-improved cases at 3 (unstandardized B, 18.4 [95% CI 9.4–27.3]) and 12 months (unstandardized B, 18.1 [9.1–27.0]). Primary surgeries had better DROM grading than revision surgeries (p = 0.033; cured-improved, 75% and 63%, respectively), but QuickDASH scores did not differ. Presence of a clinically relevant ulnar nerve dislocation resulted in worse outcome, perhaps due to more extensive surgery with transposition. Nerve dislocation needs attention when treating UNE patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Notre but était d’évaluer la présence de la luxation symptomatique du nerf ulnaire et son influence sur le résultat après chirurgie de première intention et reprise chirurgicale du syndrome canalaire au coude. L’influence de la luxation pré- ou per-opératoire du nerf ulnaire sur le résultat post-opératoire a été évaluée dans 548 cas (nerfs) traités chirurgicalement à partir des données fournies par deux départements de chirurgie de la main dans un Registre National de Qualité pour la Chirurgie de la Main, mesurant les résultats rapportés par les patients (PROM, QuickDASH, avant la chirurgie, et à 3 et 12 mois postopératoires) et les résultats rapportés par les médecins (DROM, i.e. évaluation à la dernière visite, guéri–amélioré ou inchangé–aggravé, temps médian de suivi de 3,0 mois [EI 1,5–6,0]). Sur l’ensemble des cas, 109/548 (20%) avaient une luxation pré- ou per-opératoire répertoriée du nerf ulnaire, plus fréquemment détectée lors des révisions chirurgicales (35/75, 47%) que lors des chirurgies de première intention (74/473, 16%, p < 0,0001). Parmi les cas avec luxation, on relevait un score QuickDASH plus élevé à 12 mois (p = 0,026). Un modèle de régression linéaire, ajusté pour l’âge et le sexe, prédisait un score QuickDASH plus élevé à 12 mois postopératoire pour les cas avec luxation (B non-standardisé 11,3 [CI 95% 0,4–22,2], p = 0,043). Dans les cas définis comme inchangés–aggravés avec un suivi médian de 3 mois, on pourrait prévoir un plus mauvais score QuickDASH (p < 0,0001) que dans les cas guéris-améliorés à 3 (B non-standardisé 18,4 [95% CI 9,4–27,3]) et 12 mois (B non-standardisé 18,1 [9,1–27,0]). Les chirurgies de première intention obtenaient une meilleur classement DROM que les révisions chirurgicales (p = 0,033, guéris–améliorés, respectivement 75% et 63%) mais les scores QuickDASH n’étaient pas différents. La présence d’une luxation du nerf ulnaire cliniquement significative est associée à un plus mauvais résultat, peut-être causé à la chirurgie plus extensive avec transposition. La luxation du nerf doit être prise en compte quand on traite un syndrome canalaire au coude.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Cubital tunnel syndrome, Ulnar nerve entrapment, Simple nerve decompression, Ulnar nerve transposition, Ulnar nerve dislocation, QuickDASH score

Mots-clés : Syndrome canalaire au coude, Compression du nerf ulnaire, Simple décompression du nerf, Transposition du nerf ulnaire, Luxation du nerf ulnaire, Score QuickDASH


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