A Critical Analysis of Myths About Dissociative Identity Disorder - 22/10/21
Une Analyse Critique des Mythes Relatifs au Trouble Dissociatif de l’Identité
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Abstract |
In a review of the literature in this journal, Piedfort-Marin et al. (1921) identified what they purported to be myths about dissociative identity disorder (DID) and dissociative amnesia. When responding to these beliefs, they supported the Trauma Model of dissociation and argued for a causal etiological link between trauma and dissociative conditions. In contrast, they challenged the Sociocognitive Model (SCM), which they claimed rejects the existence of DID and associated disorders (e.g., dissociative amnesia) and considers symptoms to be the byproduct of fantasy, suggestion, and the iatrogenic effect of psychotherapies. In this article, we critically evaluate the authors’ arguments and propose a more balanced, accurate, and comprehensive view of the sociocognitive model. We demonstrate that this model neither rejects the existence of DID, nor a link between trauma and dissociation potentially mediated by a variety of cognitive-affective-behavioral variables. We argue, contrary to Piedfort-Marin et al., that the tendency to confabulate and other cognitive and sociocultural variables may also contribute to the development of DID. We contend that a multifactorial integrative etiological perspective can move the field beyond a limited focus on controversies that divide the TM and SCM models of dissociation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Dans une revue de littérature parue dans ce journal, Piedfort-Marin et al. (2021) ont relevé et répondu à plusieurs croyances relatives au trouble dissociatif de l’identité (TDI). Pour certaines d’entre elles, ils ont opposé le modèle traumatique de la dissociation, suggérant un lien étiologique causal entre trauma et TDI et le modèle sociocognitif qui, selon eux, rejette l’existence du TDI et de troubles associés (e.g., amnésie dissociative) et considère que l’expression symptomatique est le résultat d’invention, de suggestion et d’effet iatrogène des psychothérapies. Dans ce commentaire, nous répondons aux arguments des auteurs en proposant une vision plus nuancée, plus exacte et plus complète du modèle sociocognitif. Nous démontrons ainsi que ce modèle ne rejette ni l’existence du TDI, ni celle d’un lien causal entre trauma et dissociation, et proposons qu’un tel lien, s’il existe, serait plutôt indirect et médié par une variété de dérégulations cognitives, affectives et comportementales. Nous soutenons, contrairement à Piedfort-Marin et al., que la tendance à l’affabulation et d’autres facteurs cognitifs et socioculturels peuvent aussi contribuer au développement du TDI. Nous plaidons ainsi pour une approche étiologique multifactorielle intégrative et invitons à sortir de l’opposition classique entre les modèles traumatique et sociocognitif de la dissociation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Amnesia, Dissociation, Dissociative amnesia, Dissociative identity disorder, Trauma
Mots clés : Amnésie, Amnésie dissociative, Dissociation, Traumatisme psychique, Trouble dissociatif de l’identité
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