Use of an intravaginal spacer in young girls treated with brachytherapy for bladder neck rhabdomyosarcoma: Dosimetric impact for organs at risk sparing and acute tolerance - 26/10/21
Utilisation d’un espaceur vaginal chez des jeunes filles recevant une curiethérapie dans le cadre du traitement d’un rhabdomyosarcome du col vésical : impact dosimétrique en termes d’épargne des organes à risque et tolérance aiguë
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Abstract |
Purpose |
Interstitial brachytherapy is indicated as part of a conservative strategy for children with bladder and/or prostate rhabdomyosarcoma (RMS), providing high local control probability with acceptable functional results. Vaginal and/or rectal complications were however reported, due to the close proximity to the implanted volume. We investigated the dosimetric impact of a vaginal spacer in terms of rectal and vaginal doses.
Methods and patients |
Medical records of 12 consecutive female patients with bladder neck RMS, median age 32 months (range: 1.3–6 years), were reviewed. Five patients were treated prior to 2017 without a vaginal spacer and seven patients treated after 2017 had their brachytherapy delivered with a vaginal spacer placed at time of implant.
Results |
Minimal doses delivered to the most exposed 2cm3, 1cm3, and 0.5cm3 of the rectum were all statistically significantly lower among patients treated with a vaginal spacer, as compared to those treated without a spacer. Median rectal D2cm3 was 22GyEQD2 versus 38GyEQD2 (P=0.02), D1cm3 was 29GyEQD2 versus 51GyEQD2 (P=0.013), and D0.5cm3 was 32GyEQD2 versus 61GyEQD2 (P=0.017), with and without the vaginal spacer, respectively. The posterior vaginal wall D0.5cm3 dose was also significantly decreased, with median D0.5cm3 of 92GyEQD2 versus 54GyEQD2 (P<0.0001), with and without the spacer, respectively. Acute tolerance was excellent in all patients, with no need for replanning and no acute complication.
Conclusions |
The use of vaginal spacers in brachytherapy of female pediatric patients with bladder neck RMS resulted in significantly decreased doses to the rectum and the posterior vaginal wall. Though the clinical impact of such dose reduction remains undemonstrated, routine utilization of a vaginal spacer could be a method to decrease long-term morbidity in these patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif de l’étude |
La curiethérapie interstitielle est indiquée dans le cadre du traitement conservateur des enfants atteints de rhabdomyosarcomes de la vessie et/ou de la prostate (RMS), avec une probabilité de contrôle local élevée et des résultats fonctionnels acceptables. Des complications vaginales et/ou rectales ont cependant été rapportées, du fait de la proximité avec le volume implanté. Nous avons étudié l’impact dosimétrique d’un espaceur vaginal en termes de doses rectales et vaginales.
Méthodes et patients |
Les dossiers médicaux de 12 patientes consécutives traitées pour un RMS du col vésical, d’âge médian de 32 mois (extrêmes : 1,3–6 ans), ont été examinés. Cinq patientes ont été traitées avant 2017 sans espaceur vaginal et sept patientes traitées après 2017 ont eu leur curiethérapie délivrée avec un espaceur vaginal placé au moment de l’implantation.
Résultats |
Les doses minimales délivrées aux 2cm3, 1cm3 et 0,5cm3 du rectum les plus exposés étaient toutes statistiquement significativement plus faibles chez les patientes traitées avec un espaceur vaginal, par rapport à celles traitées sans espaceur. Le D2cm3 (Dxcm3 : dose délivrée dans x cm3) rectale médiane était de 22 GyEQD2 versus 38 GyEQD2 (p=0,02), la D1cm3 était de 29 GyEQD2 versus 51 GyEQD2 (dose équivalente délivrée par fractions de 2Gy) (p=0,013) et la D0,5cm3 était de 32 GyEQD2 contre 61 GyEQD2 (p=0,017), avec et sans espaceur vaginal, respectivement. La D0,5cm3 de la paroi vaginale postérieure était également significativement diminuée, à 92 GyEQD2 contre 54 GyEQD2 (p<0,0001), respectivement avec et sans espaceur. La tolérance aiguë était excellente chez tous les patients, sans nécessité de replanification et sans complication aiguë.
Conclusions |
L’utilisation d’espaceurs vaginaux en curiethérapie chez des enfants atteintes de RMS du col de la vessie a permis une diminution significative des doses dans le rectum et la paroi vaginale postérieure. Bien que l’impact clinique d’une telle réduction de dose reste non démontré, l’utilisation systématique d’un espaceur vaginal pourrait être une méthode efficace pour diminuer la morbidité à long terme chez ces jeunes enfants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Brachytherapy, Rhabdomyosarcoma, Vaginal spacer, Pediatrics cancers, Vagina
Mots clés : Curiethérapie, Rhabdomyosarcome, Espaceur vaginal, cancers pédiatriques, Vagin
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