Lésions ostéochondrales du dôme du talus : de quoi parle-t-on ? - 26/10/21
Osteochondral lesion of the talus: What are we talking about?
et la
Société francophone d’arthroscopie (SFA)k
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
Introduction |
L’analyse des lésions ostéochondrales du dôme du talus (LODT) est surtout actuellement descriptive, ne permettant pas d’appréhender les différents cadres nosologiques de ces lésions. Une meilleure connaissance des caractéristiques des patients présentant une LODT devrait permettre d’optimiser les indications chirurgicales et d’anticiper les lésions associées à ne pas méconnaître. L’objectif principal de cette étude était donc d’évaluer les caractéristiques des patients avec une LODT et d’analyser les lésions rencontrées.
Hypothèse |
Les LODT correspondent à des entités variables répondant à des prises en charge spécifiques.
Matériel et méthode |
Il s’agit d’une étude descriptive prospective multicentrique réalisée incluant tous les patients opérés d’une LODT et âgés de 15 et 65 ans dans 10 centres en France. Étaient analysées les données démographiques, cliniques et iconographiques des patients.
Résultats |
Les LODT sont des lésions à prédominance masculine et touchant des patients trentenaires le plus souvent. Deux types de LODT sont à différencier : les LODT latérales, plus petites et superficielles, avec le plus souvent un tableau d’instabilité douloureuse et un contexte traumatique, et les LODT médiales, plus fréquentes, plus larges et profondes.
Discussion |
Deux cadres nosologiques de LODT existent et correspondent à des indications chirurgicales précises : des lésions médiales dont la symptomatologie prédominante est une douleur isolée antéromédiale avec un fort retentissement fonctionnel, avec des lésions de plus de 10mm2 et plus de 5mm de profondeur, le plus souvent idiopathiques, qui nécessiteront en général un traitement par greffe ostéochondrale autologue. Des lésions latérales rentrant dans un contexte souvent post-traumatique ou de laxité de cheville, associées dans un tiers des cas à une atteinte ligamentaire latérale et dont le tableau clinique associera instabilité et douleur, qui correspondent à des lésions superficielles de moins de 5mm de profondeur et de moins de 10mm2 nécessitant un traitement le plus souvent par microfractures associées à une réparation ligamentaire.
Niveau de preuve |
III.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lésions ostéochondrale, Talus, Mosaicoplastie, Microfracture, Instabilité
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
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