Les réactions locales et locorégionales après piqûres et morsures d’insectes hématophages sont fréquentes, volontiers douloureuses, quelquefois invalidantes. En l’absence d’immunothérapie efficace, le traitement repose sur la lutte contre l’infestation, l’usage de médicaments symptomatiques et sur la prévention des piqûres. Des conseils simples de vie quotidienne permettent de limiter le risque de piqûre, comme la pose de moustiquaires, l’organisation de son emploi du temps en évitant les zones infestées et le choix de ses vêtements en les imprégnant d’insecticides type perméthrine. Les répulsifs corporels constituent un outil de protection majeur qu’il convient de manier sur conseil médical ou pharmaceutique en adaptant l’utilisation des différentes molécules disponibles au niveau d’exposition et à l’âge de l’utilisateur. Ces produits sont efficaces mais doivent être utilisés avec prudence et discernement en particulier chez l’enfant et la femme enceinte en raison de risques toxiques. Ainsi il convient d’éviter une pulvérisation directe sur le visage. Une meilleure connaissance de la biologie de ces insectes alliée à un usage raisonné des moyens de prévention permet de réduire l’impact des piqûres et morsures.

Local and regional reactions to bites from bloodsucking insects are common, often painful and sometimes disabling. With no effective immunotherapy currently available, treatment options are limited to preventing infestations and bites and using symptomatic medications. Simple daily life advice can reduce the risk of bites. This includes installing mosquito screens, modifying work and travel habits to avoid infested areas and treating clothes with an insecticide such as permethrin. Topical repellents are a key protection method, and advice should be sought from a doctor or pharmacist to ensure the most suitable product is used according to the patient's age and level of exposure. They are effective but should be used carefully and with caution. Special care should be taken when used in children and pregnant women due to their potentially toxic effects (they should not be sprayed directly onto the face, for example). Better knowledge of the biology of these insects combined with reasoned use of preventive measures could reduce the impact of these stings and bites.