L’influence des réseaux sociaux sur le traitement de l’acné - 20/11/21
Résumé |
Introduction |
L’acné vulgaire est une maladie inflammatoire du follicule pilo-sébacé, c’est l’affection dermatologique la plus fréquente à travers le monde, et qui est largement associée à un impact négatif sur la santé mentale, surtout depuis l’avènement des réseaux sociaux. Notre travail visait à étudier l’influence des réseaux sociaux sur le traitement de l’acné.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive transversale avec questionnaire anonyme comportant 16 questions conçues avec Google-Forms, partagé à travers les réseaux sociaux, la population cible était toutes les personnes usant les réseaux sociaux souffrant ou ayant déjà souffert d’acné.
Résultats (si adapté) |
Au total, 191 personnes ont répondu à notre questionnaire : 84,8 % étaient des femmes et 15,2 % étaient des hommes. La tranche d’âge la plus concernée était celle comprise entre 20 à 30 ans (83,2 %). Au total, 87,5 % des sujets ont eu une acné durant leur vie dont 50,6 % de forme légère, 42,7 % modérée et 6,7 % sévère. L’attitude adoptée initialement était la consultation d’un dermatologue dans 35,5 % des cas, 25 % n’ont entrepris aucune action, 19,2 % ont suivis le conseil d’un proche ou d’un ami et 14 % se sont fiés aux conseils des réseaux sociaux. Les plateformes sociales les plus consultées étaient : Instagram (85,6 %), Facebook (79,8 %) et YouTube (77,7 %). Au total, 38,9 % des sujets consultaient parfois le contenu relatif aux soins de peau alors que 33,7 % étaient des consommateurs chroniques, 53,4 % de ces sujets avaient déjà suivi des conseils proposés sur les réseaux pour traiter leur acné. Les personnes proposant ces conseils étaient dans 61,6 % un dermatologue, 50,3 % une influenceuse, 34,5 % un professionnel de santé non dermatologue. Les produits les plus recommandés étaient des produits de soin de peau dans 72,6 % des cas, des produits faits-maison dans 59,4 %, des mesures hygiéno-diététique dans 50,9 %, et des compléments alimentaires dans 37,1 %. Suite à ces conseils, 56,8 % ont noté un changement minimal de leur état de peau, 25,2 % n’ont notés aucun changement alors que 18,1 % ont noté une amélioration significative : 54,3 % des sujets ont consulté consécutivement un dermatologue avec prescription d’un traitement dans 62,4 % des cas fait principalement de médicaments topiques (52,8 %) : 45,1 % étaient moyennement satisfait des résultats et 37,7 % l’étaient extrêmement.
Discussion |
La dermatologie est devenue un sujet d’actualité sur internet et les réseaux sociaux sont de plus en plus populaire grâce au partage de contenu relatif à la peau. Les médecins comme les patients utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur des maladies dermatologiques et leur prise en charge : notre travail souligne la grande influence des réseaux sur le traitement de l’acné. De plus, la plupart des traitements conseillés ne concordent pas avec les recommandations des sociétés savantes du traitement de l’acné et certains régimes diététiques n’étaient pas en lien avec les directives publiées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Acné, Psychologie, Réseau social
Plan
Vol 1 - N° 8S1
P. A97 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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