Impact psychologique de l’ajournement chez les donneurs de sang - 24/11/21
Résumé |
Si de nombreux travaux ont déjà été réalisés sur les déterminants de la motivation au don de sang en France (Errea et al., 2012 ; Delépine-Farvacques et al., 2017 ; Beurel et al., 2017 ; Ambroise et al., 2010, 2015), il n’y a pas encore de travaux, en lien avec les facteurs psychologiques activés lors d’un ajournement temporaire à notre connaissance. Les données de la littérature internationale sur l’ajournement temporaire montrent que celui-ci impacte la probabilité de retour des donneurs (Davison, Masser, & Gemelli, 2019). À titre d’exemple, une étude longitudinale sur l’ajournement temporaire réalisée par des chercheurs américains avait montré que seulement 25 % de nouveaux donneurs (ci-après primo-donneurs) ajournés étaient revenus contre 47 % de donneurs non-ajournés sur une période de cinq ans (Custer, Chinn, Hirschler, Busch, & Murphy, 2007). Dans une autre étude australienne, Hillgrove et ses collaborateurs (2011) ont observé que seulement 20,9 % des primo-donneurs ajournés temporairement étaient revenus comparativement à 64 % des donneurs expérimentés ajournés pendant un suivi de trois ans. Deux études sont en cours au sein de l’Établissement français du sang de Bretagne pour comprendre le ressenti des donneurs suite à l’annonce d’un ajournement et voir en quoi les émotions ressenties sont susceptibles d’influencer le retour au don. Nous nous sommes attachés à regarder comment l’ajournement impactait différemment les donneurs selon leur statut (Primo-donneur vs. Donneurs expérimentés). Les émotions ainsi que l’intention de revenir donner ont été mesurées soit immédiatement après l’annonce de l’ajournement soit dans les 48h suivantes.
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Vol 28 - N° 4S
P. S5 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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