Anticorps anti-érythrocytaires détectés après Adsorption du plasma, analyse rétrospective - 24/11/21
Résumé |
Introduction |
Les pan agglutinations du panel d’identification lors des RAI, dues à des auto-anticorps, des anti-publics ou des mélanges d’anticorps, empêchent la détermination des spécificités d’anticorps présents dans le plasma. L’adsorption et l’identification sur l’adsorbat sont des outils pour la levée de cette difficulté. D’un point de vue transfusionnel, l’adsorption permet de choisir le CGR le plus adapté sans avoir recours systématiquement à la qualification « phénotype étendu ».
Matériels/méthode |
Plusieurs méthodes d’adsorption sont décrites, nous présentons les résultats de la méthode « avec ajout de Liss », (solution de basse force ionique) : analyse du taux de positivité et répartition des spécificités, sur une période de 6 ans.
Résultats |
Un total de 4738 bilans d’adsorptions (sur hématies autologues ou homologues) réalisés sur un nombre total de 42 076 RAI identifications, soit 11 % des RAI identifications. Vingt sept pour cent de positivité dont ¼ d’autoanticorps et ¾ d’alloanticorps. Les spécificités les plus fréquemment retrouvées seules dans l’adsorbat sont les anti-RH1, JK1, RH3, RH8. Dans près de 20 % des cas un mélange d’anticorps est retrouvé.
Discussion/Conclusion |
La méthode d’adsorption en solution de basse force ionique permet d’identifier des spécificités d’anticorps rapidement et d’assurer la sécurité immuno-hématologique des transfusions, sans avoir recours, par prudence, aux CGR phénotypés étendus.
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Vol 28 - N° 4S
P. S82 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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