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Facial fractures in post-revolution Tunisia as violence indicator: About 476 cases - 28/11/21

Les fractures faciales en Tunisie après la revolution comme indicateur de violence : à propos de 476 cas

Doi : 10.1016/j.anplas.2021.10.003 
M.B. Rejeb a, , M. Daldoul a , A. Ben Cheikh b , F. Tabka a , S. Ayachi a , H. Khochtali a
a Maxillofacial surgery department, Sahloul Hospital, Sousse university, Sousse, Tunisia 
b Prevention and safety care department, Sahloul hospital, Sousse university, Sousse, Tunisia 

Corresponding author.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Sunday 28 November 2021
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Summary

Introduction

On January 2011, Tunisia had known a revolution. To move from dictatorship to democraty project, the country suddenly fell into political instability, which was accompanied by a wave of social violence. Traumatology, and, particularly, maxilla-facial traumatology, is usually a reliable indicator of the degree of violence.

Aim

The aim of this study was to establish the epidemiological profile of facial fractures during the various phases of political transition through which Tunisia has passed since revolution (2012–2016).

Patients and methods

A retrospective cross-sectional study was conducted among all patients with facial fractures admitted to the department of Oral and Maxillo facial Surgery of University Hospital of Sahloul during five years (2012–2016). Fractures diagnosed late at the sequelae stage were excluded. Data of patients were recorded according to medical files, including cause of injury, age and gender, injury mechanisms and type of facial fracture.

Results

During the period of the study, a total of 476 patients were identified, with a sex-ratio of 7.2 to 1, patients ranged in age from 1 year to 76-years-old with a mean age of 27 years. Assaults were the most common cause of injury (39.1%). Mandible was fractured in 257 cases (54.2%) followed by zygoma (116 cases, 24.4%), nasal bone (99 cases, 20.8%) and Orbital walls (98 cases, 20.6%).

Discussion

The epidemiological profile of facial fractures in Tunisia has been changed since 2011. Facial fractures occur mainly after assaults, which are an indicator of increased social violence accompanying political instability present in our country.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

En janvier 2011, la Tunisie a connu une révolution : « la révolution du jasmin ». Pour passer de la dictature à un projet de démocratie, le pays est basculé brutalement dans une instabilité politique qui s’est accompagnée d’une vague de violence sociale. La traumatologie et, en particulier, la traumatologie maxillofaciale sont généralement des indicateurs fiables du degré de violence.

But

Le but de cette étude a été d’établir le profil épidémiologique des fractures faciales au cours des différentes phases de transition politique, par lesquelles la Tunisie est passée, depuis la révolution (2012–2016).

Patients et méthodes

Une étude rétrospective a été menée sur tous les patients qui ont été admis dans le service de chirurgie maxillofaciale du CHU de Sahloul pendant cinq ans (2012–2016). Les fractures diagnostiquées tard au stade de séquelles ont été exclues. Les données des patients ont été recueillies, en se référant aux dossiers médicaux des patients, comprenant l’étiologie du traumatisme, l’âge et le sexe, les mécanismes du traumatisme et le type de fractures.

Résultats

Le sexe ratio était de 7,2 pour 1 et l’âge moyen était de 27 ans. Les agressions étaient la cause la plus fréquente de blessures (39,1 %). La mandibule était fracturée dans 257 cas (54,2 %) suivie du zygoma (116 cas, 24,4 %), de l’os nasal (99 cas, 20,8 %) et des parois orbitaires (98 cas, 20,6 %).

Discussion

Le profil épidémiologique des fractures faciales en Tunisie a été modifié depuis 2011. Les fractures faciales surviennent principalement après des agressions, ce qui est un indicateur d’une augmentation des violences sociales accompagnant l’instabilité politique présente dans notre pays.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Trauma, Maxillo-facial fractures, Facial fractures epidemiology, Social violence

Mots clés : Traumatisme, Fractures maxillofaciales, Épidémiologie des fractures faciales, Violence sociale


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