Promoting the cessation of smoking in mental healthcare is a priority of international health organizations as it is the most cost-effective intervention in psychiatry.

To explore the representations of psychiatrists on their role in active smoking cessation prevention in severe psychiatric disorders.

Psychiatrists and residents in psychiatry were recruited at a national level by professional mailings.

One thousand four hundred and sixty participants were included in the study, and only 46% reported actively promoting smoking cessation. In multivariate analyses, participants aged<35years were more likely to promote cessation of tobacco smoking, as well as the two thirds who believe that psychiatry is a systemic discipline with complex interactions between brain, body and mind. Almost two thirds of those promoting tobacco cessation reported lacking time to combine psychiatric and physical examination during one session. The psychiatrists who reported not promoting tobacco smoking cessation also reported never dealing with physical health in case of the absence of a general practitioner and thinking that physical examination may have a negative impact on the therapeutic relationship. Almost all (96%) reported promoting the need for a general practitioner for their patients. We found no significant difference between the public and private sectors (P>0.05).

Young psychiatrists are more prone than their elders to promote smoking cessation but report lacking time to include it in their daily practice. Promotion of tobacco smoking cessation should be included in the components for quality evaluation for mental health services and specific sessions dedicated to this intervention.

La promotion du sevrage tabagique dans les soins de santé mentale est une priorité des organisations internationales de santé car il s’agit de l’intervention coût/efficacité la plus rentable en psychiatrie.

Explorer les représentations des psychiatres sur leur rôle dans la prévention active du tabagisme dans les troubles psychiatriques sévères.

Des psychiatres et des internes en psychiatrie ont été recrutés au niveau national par des mailings professionnels.

Mille quatre cent soixante participants ont été inclus dans l’étude et seulement 46 % ont déclaré promouvoir activement l’arrêt du tabac chez leurs patients. Dans les analyses multivariées, les participants âgés de moins de 35ans étaient plus susceptibles de promouvoir l’arrêt du tabac, ainsi que les deux tiers qui pensent que la psychiatrie est une discipline systémique avec des interactions complexes entre le cerveau, le corps et l’esprit. Près de deux tiers des personnes encourageant le sevrage tabagique ont déclaré manquer de temps pour combiner examen psychiatrique et physique au cours d’une même séance. Les psychiatres qui ont déclaré ne pas promouvoir le sevrage tabagique ont également déclaré ne jamais s’occuper de la santé physique en cas d’absence de médecin généraliste, et penser que l’examen physique peut avoir un impact négatif sur la relation thérapeutique. Presque tous (96 %) ont déclaré promouvoir la nécessité d’un médecin généraliste pour leur s patients. Nous n’avons pas trouvé de différence significative entre le secteur public et le secteur privé (p>0,05).

Les jeunes psychiatres sont plus enclins que leurs aînés à promouvoir le sevrage tabagique mais déclarent manquer de temps pour l’inclure dans leur pratique quotidienne. La promotion du sevrage tabagique devrait être incluse dans les composantes de l’évaluation de la qualité des services de santé mentale et des sessions spécifiques consacrées à cette intervention.