Is it acceptable for a physician to break confidentiality in the case of sexually transmitted diseases? A mapping of young Kuwaiti's views - 09/12/21

Est-il acceptable qu’un médecin rompe le secret médical dans le cas des maladies sexuellement transmissibles ? Une cartographie des positions des jeunes Koweïtien

Doi : 10.1016/j.erap.2021.100648

Ramadan A. Ahmed ^a , Myriam Guedj ^b , Etienne Mullet ^c,⁎
^a Department of Psychology, Kuwait University, Kuwait-City, Kuwait
^b Université de Toulouse, Toulouse, France
^c École Pratique des Hautes Études, CLLE, Université de Toulouse, CNRS, Toulouse, France

^⁎Corresponding author.

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Abstract

Introduction

Confidentiality is essential for the establishment of trust between physicians and their patients.

Objectives

The circumstances under which it is acceptable to young Kuwaiti for a physician to break confidentiality to protect the spouse of a patient with a sexually transmitted disease (STD) were examined.

Method

A sample of 263 young Kuwaiti indicated the acceptability of breaking confidentiality in 48 scenarios that were all possible combinations of five factors: disease severity, time taken by the physician to discuss with the patient, the patient's intent to inform the spouse about the disease, the patient's intent to adopt protective behaviors, and the decision to seek the advice of an expert in infectious diseases before breaking confidentiality.

Results

Through cluster analysis, four qualitatively different positions were found: Quite never acceptable (6% of the sample, mostly males), Depends on husband's willingness to inform (3%), Depends on husband's protective behavior (29%, mostly females), and Quite always acceptable (32%). The remaining participants did not express any clear view.

Conclusion

In Kuwait, students’ trust in the medical profession is, therefore, not likely to be seriously undermined if, from time to time, and in well-specified cases, individual physicians decide to break confidentiality when facing dilemmas of the kind examined in the current study.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

Le secret médical est essentiel au maintien de la confiance entre patients et médecins.

Objectifs

Les circonstances à propos desquelles les jeunes Koweïtiens considèrent qu’il est acceptable pour un médecin de rompre le secret médical ont été examinées.

Méthode

Un échantillon de 263 jeunes Koweïtien a jugé du secret d’acceptabilité de la rupture du secret dans 48 cas de figures représentant toutes les combinaisons possibles de cinq facteurs : la gravité de l’infection, le temps pris par le médecin à en discuter, l’intention du patient d’informer son épouse, l’intention du patient de protéger son épouse et le fait de solliciter l’avis d’un expert en infectiologies avant de rompre le secret.

Résultats

Une analyse en cluster a permis de mettre en évidence quatre positions qualitativement différentes : Jamais très acceptable (6 % de l’échantillon, surtout des hommes), Dépend de l’intention d’informer (3 %), Dépend de l’intention de protéger (29 %, surtout des femmes), et Presque toujours acceptable (32 %). Quelques participants n’ont pas exprimé de position que l’on puisse caractériser.

Conclusion

Au Koweït, la confiance placée par les étudiants dans les médecins ne risque pas d’être sérieusement diminuée si, de temps en temps, et dans des circonstances particulières, certains médecins décident de rompre le secret médical pour protéger la vie d’une personne.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Confidentiality, Patient-physician relationship, Sexually transmitted disease, Kuwait

Mots clés : Secret médical, Relation patient-médecins, Infection transmise sexuellement, Koweït