RCP Pacifique : bilan après un an et 323 cancers rares et/ou complexes discutés - 09/12/21
Intercontinental Multidisciplinary Oncology Videoconferencing between the South Pacific and the French mainland: Results after one year and 323 cases of rare or complex cancers discussed

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Résumé |
Introduction |
La France d’Outre-mer représente 18 % du territoire et héberge 4 % de la population où il existe une inégalité de traitement dans le domaine des cancers rares/complexes.
Objectif |
Rapporter notre expérience de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire en visioconférence entre la métropole et le Pacifique.
Méthodes |
Un vendredi sur deux, trois centres localisés à Papeete, Nouméa et Villejuif se sont connectés en visioconférence entre 6h30 et 8h00 GMT pour discuter leur cas de cancers rares/complexes.
Résultats |
Entre novembre 2019 et décembre 2020, 323 présentations concernant 233 patients ont eu lieu. Les spécialités sollicitées étaient le sarcome (n=93), la pathologie digestive (n=60), les TNE-tumeurs neuro-endocrines (n=35), l’urologie (n=24), la gynécologie (n=24), la neurologie (n=16), la pathologie thyroïdienne (n=14), la dermatologie (n=14), la sénologie (n=11), l’hématologie (n=11), la pathologie ORL (n=10), la pathologie thoracique (n=10) et la pédiatrie (n=1). Sur les 233 patients, 134 (57,5 %) vivant en Nouvelle-Calédonie et 99 (42,5 %) en Polynésie Française, 117 (50,5 %) avaient une maladie métastatique. Trente-neuf patients (16,7 %) ont été transférés vers la métropole (EVASAN), pour une intervention chirurgicale (n=25), une radiothérapie vectorisée (n=7), une biopsie (n=5), une chimiothérapie (n=1) ou une inclusion dans un essai (n=1). Cent quatre-vingt-quinze patients (83,7 %) ont été traités à domicile, quinze (6,4 %) sont toujours en attente de décision et quatre (1,7 %) ont été perdus de vue.
Conclusion |
La discussion de cas de cancers rares/complexes en réunion de concertation pluridisciplinaire par vidéoconférence s’est montrée efficace pour garantir aux Français d’Outre-mer un accès aux thérapies innovantes et aux essais cliniques, limitant à 16,7 % les EVASAN.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Overseas France represents 18 % of French territory and is home to 4 % of its population for whom there is unequal treatment in the field of rare/complex cancer.
Aim |
To report our experience of intercontinental multidisciplinary videoconferencing between the French mainland and Pacific territories.
Methods |
Every other friday, three centers located in Papeete, Nouméa and Paris-Villejuif connected between 6:30 AM and 8:00 AM GMT to discuss cases of rare/complex cancers.
Results |
Between November 2019 and December 2020, 323 presentations implicating 233 patients involved sarcoma (n=93), digestive pathology (n=60), neuroendocrine tumors (n=35), urology (n=24), gynecology (n=24), neurology (n=16), thyroid pathology (n=14), dermatology (n=14), senology (n=11), hematology (n=11), ENT pathology (n=10), pathology thoracic (n=10) and pediatrics (n=1). Of the 233 patients, 134 (57.5 %) living in New Caledonia and 99 (42.5 %) in French Polynesia, 117 (50.5 %) had metastatic disease. 39 patients (16.7 %) were transferred to French mainland (EVASAN), for surgery (n=25), vectorized radiotherapy (n=7), biopsy (n=5), chemotherapy (n=1) or inclusion in a clinical trial (n=1). 195 patients (83.7 %) were treated at home, 15 (6.4 %) are still awaiting a decision and 4 (1.7 %) lost to follow-up.
Conclusion |
The use of videoconferencing to discuss rare/complex cancer cases was effective in guaranteeing French overseas population access to innovative therapies and clinical trials, limiting the need for intercontinental transfer to 16.7 %.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer rare, Télémédecine, Vidéoconférence, Évacuation sanitaire, Multidisciplinarité, OUTRE-MER
Keywords : Rare cancer, Telemedecine, Videoconferencing, Transfer, Multidisciplinarity, Overseas territories
Plan
Vol 108 - N° 12
P. 1077-1084 - décembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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